Fabula

actualités

  • web littéraire
  • parutions
  • débats
  • appels & postes
  • agenda

revues

  • ACTA FABULA
    Revue des parutions
  • FABULA LHT
    Littérature, Histoire, Théorie
  • Index des revues

ressources

  • atelier de théorie littéraire
  • colloques en ligne
  • Projet
  • Équipe & partenaires
  • Contacts
  • Soumettre une annonce
  • Accueil
  • Actualités
  • Débats
Tweet

Débats | Points de vue

Les jolies primes des directeurs de Sciences Po (Mediapart)

Les jolies primes des directeurs de Sciences Po (Mediapart)

Information publiée le 15 décembre 2011 par Marc Escola

Sur le site Mediapart, en date du 13/12/11 :

 

C'était il y a quelques mois. Le directeur d'un département de Sciences-Po appelle son assistante : il y a un problème, explique-t-il, Sciences-Po a versé trop d'argent sur son compte bancaire. Vérification faite, rien d'anormal ne s'est produit. L'institution a simplement oublié de prévenir son illustre salarié du versement de sa prime de résultat.

A l'IEP, la question des rémunérations de l'équipe dirigeante est aussi taboue qu'ailleurs. Elle se pose cependant avec plus d'acuité dans l'école d'une partie des futurs dirigeants politiques et économiques : les primes des cadres dirigeants atteignent en effet plusieurs centaines de milliers d'euros par an, selon les informations recueillies par Mediapart. Elles sont attribuées en toute opacité par le directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Richard Descoings.

Alors qu'il entame son quatrième mandat à la tête de cette institution qu'il dirige depuis 1996, et qu'il vient d'annoncer une réforme complète du concours d'entrée à l'école, Mediapart révèle les coulisses dorées de l'école de la rue Saint-Guillaume.

C'est en effet l'un des secrets les mieux gardés de la rue Saint-Guillaume. Chaque année, le directeur et les grands cadres dirigeants, membres du comité exécutif (le «Comex», qui réunit la douzaine de directeurs de l'école), touchent une prime de résultat en plus de leur salaire.

En 2011, le montant de ces primes annuelles oscille entre 10.000 et plus de 100.000 euros par bénéficiaire, selon les informations rapportées à Mediapart par un cadre dirigeant. Au total, 295.000 euros de primes sont distribués, selon lui, à dix membres du Comex en 2011. Mais l'année précédente, l'enveloppe était encore plus grosse : pas moins de 420.000 euros, presque un demi-million d'euros, ont été partagés entre neuf personnes. L'une d'entre elles a reçu une gratification de 200.000 euros. «Qu'en 2011, en pleine crise économique, les directeurs touchent des primes de résultat, c'est choquant, confie un cadre de l'IEP, cela n'a rien à voir avec une quelconque fonction d'utilité publique.»

De plus en plus financée par les droits d'inscription qui ne cessent d'augmenter depuis quinze ans (jusqu'à 9.300€ par an pour le collège universitaire, et 13.000€ pour le master, sur l'année 2011-2012) et le mécénat d'entreprises, la rue Saint-Guillaume reste majoritairement abondée par l'Etat. En 2010, 57% de son budget provenait de subventions publiques (contre 58% en 2009 et 59% en 2008). Pourtant, les rémunérations des dirigeants de Sciences-Po dépassent de très loin la grille des salaires des universités françaises. Cet usage très particulier des fonds publics au profit d'une douzaine de personnes bénéficie d'une étonnante tolérance.

Autour de Richard Descoings, on trouve onze autres directeurs, dont son épouse, Nadia Marik (directrice adjointe et directrice de la stratégie et du développement). Ils sont en charge des études et de la scolarité, des ressources humaines, des affaires internationales et des échanges, de la direction scientifique... Ils sont nommés et renvoyés par Richard Descoings lui-même. 

« Ce n’est pas Goldman Sachs »

Qu'en est-il de la rémunération de Richard Descoings, justement ? Son salaire n'apparaît nulle part en tant que tel dans les comptes. Mediapart l'avait publié dans une précédente enquête: son salaire mensuel s'élevait à 17.408,17 € brut en 2005, selon un document comptable que nous avions obtenu.

Selon un cadre dirigeant, il est aujourd'hui d'environ 25.000 € par mois. Sciences-Po ne confirme pas ce chiffre et ne souhaite pas communiquer sur les montants individuels mais reconnaît que son niveau a augmenté depuis 2005. Ces montants très élevés détonnent par rapport aux rémunérations habituelles de l'enseignement supérieur. A titre de comparaison, un président d'université touche entre 4.500 et 6.000 euros par mois environ.

Lire la suite sur Mediapart…

Et, toujours sur Mediapart, la suite de la suite, soit les remous suscités par la parution du premier article…

url de référence

http://www.mediapart.fr/article/offert/e64cbb3637e0194d9d5aa063b1d55c2d

autres débats

  • Motion du département des Arts du spectacle de l’Université de Caen Normandie (6.4.18)
  • Refus de constituer une commission d'examen des voeux en Lettres Modernes à Lyon 3
  • Sujet du CAPES de Lettres 2018
  • Lettre ouverte aux bacheliers
  • Idées d’université et contre révolution managériale : conf. de Charles Soulié à l'Université Ouverte de Tolbiac (Paris)
  • Appel à la grève des personnels de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (5 avril 2018)
  • Le travail des auteurs au salon Livre Paris sera désormais rémunéré (Actualitte.com)
  • "Sous le vernis historique, une opération mercantile", par G. Sapiro (liberation.fr, 2/2/18)
  • [France] Appel de la première Coordination nationale de l’éducation. Pour le retrait du Plan étudiants, de la plateforme Parcoursup et des projets de réforme du bac et du lycée - 27/01/18
  • "Lycées et universités, un projet de société", par Thibault Leroy, 25/01/18
retour haut
retour haut

© Tous les textes et documents disponibles sur ce site, sont, sauf mention contraire, protégés par une licence Creative Common.

Mentions légales et conditions d'utilisation

Flux RSS  
Fabula sur Facebook 
Fabula sur twitter