Communiqué de la revue Baobab:
« Les frontières du biographique »
Colloque international,
Les 2 et 3 Octobre 2009 au GOETHE Institut, Abidjan /Côte-d'Ivoire
Faire partager son expérience ou l'expérience de l'altérité peut s'appréhender à la fois comme un humanisme et comme un narcissisme. Se dire ou dire l'autre peut instruire tout comme peut célébrer plus que de raison. Si le « Moi » fut, pour un temps, haïssable avec le classicisme, son expression dans le vague des passions assura le bonheur du romantisme. Cette dichotomie dans l'histoire culturelle et littéraire françaises s'étend aux regards extérieurs dont elle façonne la courbe et imprime la pertinence. L'écriture des « Moi », soi même et l'alter ego, ouvre donc le débat sur les limites de l'écriture intimiste non comme pourtour esthétique clos mais comme capacité d'ouverture et expansion de possible aux autres genres. C'est pourquoi, l'écriture de soi et la représentation de l'altérité induisent la notion de distance qui met à l'épreuve l'objectivité et laisse entrevoir la subjectivité comme norme de figuration. Dès lors se pose la question des frontières d'écritures qui s'identifient comme sous-tendues par une véridicité représentationnelle. Jusqu'où est-on impliqué dans l'écriture de l'autre ou comment représente-t-on l'autre "moi" ou le moi-même sans tomber dans l'emphase et préserver une marge de possible mystification ?
Trois axes se dégagent :
Þ Soi dans l'écriture du moi : les limites de l'objectivité ?
Þ Ecriture agiographique et talent de recomposition : dithyrambes ascendantes et hyperboles descendantes dans l'écriture intimiste.
Þ Culture de représentation et représentation culturelle : l'environnement et la question du dire l'autre et/ou soi.
Vous adresserez vos propositions de contribution en 150 mots maximum sous la forme suivante : Titre de l'article (Times, 15, gras), filiation institutionnelle et qualité du soumissionnaire (Times, 14), résumé de la contribution (Times, 12).
A : frontieresdubiographique@yahoo.fr
Date limite de réception : 31 Juillet 2009
Dr KOUASSI Brice,
Revue BAOBAB
Université de Cocody /Abidjan