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Appels à contributions
Le théâtre oriental contemporain traduit en langues étrangères

Le théâtre oriental contemporain traduit en langues étrangères

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Nehmetallah Abi-Rached)

Colloque international : Université de Strasbourg, 05-07 novembre 2014.

GEO - Groupe d'études orientales slaves et néo-helléniques - EA 1340

Le théâtre oriental contemporain traduit en langues étrangères.

 

Dans son étude sur la traduction théâtrale Europe/Monde arabe réalisée en 2010 dans le cadre du « programme euro-méditerranéen pour la traduction » pour le compte de Transeuropéennes, Paris et la Fondation Anna Lindh, Jumana Al-Yasiri, conclut qu’ : « Aujourd’hui, il est nettement plus facile de parler de la traduction du théâtre français, anglais, italien ou allemand en arabe, qu’il ne l’est pour ce qui concerne la traduction du théâtre syrien, libanais, égyptien ou irakien dans les langues européennes.[1]»

Si l’on estime les titres littéraires occidentaux traduits en arabe à 35000 pour les 20 dernières années, l’inverse, pour la même période, se situe à moins de 10% de ce chiffre, les œuvres théâtrales ne représentant de ce pourcentage qu’une mince partie.

Ce qui est valable pour les œuvres théâtrales arabes l’est aussi pour l’hébreu, le persan et le turc dans des proportions plus ou moins équivalentes. Les études sur le théâtre juif traduit de l’hébreu sont quasi-inexistantes. Les travaux et les activités dans le cadre théâtral de Yaël Lerer donnent déjà une idée sur cette carence.

De même, pour la traduction théâtrale turque, en comparaison avec la traduction littéraire en général, Virginie Symaniec, dans le cadre du « programme euro-méditerranéen pour la traduction » arrive aux mêmes conclusions.

Le théâtre persan ne déroge pas à cette réalité, les pièces de théâtre traduites en langues étrangères depuis celle de Mirzâ Âqâ Tabrizi, sont peu nombreuses vers les langues occidentales et encore moins vers les langues orientales.

Malgré leur petit nombre, les pièces orientales contemporaines traduites en langues étrangères constituent un champ de recherche que les chercheurs sont invités à aborder sous tous les angles possibles.

Que traduit-on ? Quel théâtre ? Quelles en sont les spécificités ? Qui traduit-on ? Pourquoi ? Quels en sont les facteurs déterminants ? Quelles places tiennent ces traductions ? Où se situe le théâtre oriental contemporain ? Quelles sont ses caractéristiques d’après les œuvres et les auteurs ? Quels problèmes pose la traduction des pièces de théâtre oriental ? Autant de questions que les chercheurs développeront dans des approches littéraires, linguistiques, sociales, sociolinguistiques, comparatistes, traductologiques, etc., la liste n’est pas limitative, et cela selon deux grands axes :

Axe 1- Le théâtre oriental contemporain traduit en langues occidentales (français, anglais, espagnol)

Axe 2- Le théâtre oriental contemporain traduit en langues orientales (y compris le persan et le turc). Toutes les combinaisons entre langues orientales et dans tous les sens sont envisageables.

Langue des contributions : le français.

Le résumé de votre proposition de contribution (entre 400-600 mots) mentionnera, en dehors de vos nom prénom, fonction, coordonnée, organisme de rattachement et groupe de recherche, le titre de votre recherche, la problématique, l’angle d’approche, l’originalité du sujet, le corpus et une sommaire bibliographie.

Votre proposition devra parvenir à M. Abi-Rached rached@unistra.fr au plus tard le 25 février 2014.

Après examen par le comité scientifique, les résultats sont communiqués aux auteurs des propositions au plus tard le 25 mars 2014.

Les textes définitifs des communications acceptées devront parvenir aux organisateurs pour le 1er septembre 2014 délai de rigueur.