Référence bibliographique : « Le romanesque dans les fictions contemporaines », dossier de la revue temps zéro, n° 8, 2014.
Parution du dossier « Le romanesque dans les fictions contemporaines »
Sous la direction d'Yves Baudelle et Francis Langevin
Revue temps zéro, n° 8 (juillet 2014).
http://tempszero.contemporain.info/document1144
Quelles sont les modalités d’apparition du romanesque dans les fictions contemporaines de langue française ? Le « romanesque » pourrait être intuitivement décrit comme le mode exacerbé de présentation des événements, des émotions et des actions dans le récit. On serait tenté, aujourd’hui, de lire les actualisations du romanesque comme s’inscrivant parmi les nombreux « retours » qui ponctuent plusieurs histoires de la littérature du présent. Après un certain rejet des critères de définition des genres littéraires, notamment par une intensification des différentes propositions critiques et esthétiques autour des genres, l’idée d’une revalorisation de certains traits génériques, tels ceux du romanesque, peut en effet être lue comme un retour. Si le roman, ce n’est pas le romanesque, le romanesque, très certainement, c’est le roman. C’est dans cette double acception que le terme romanesque est utilisé dans les articles de ce dossier, ceux-ci étant à la recherche de représentations romanesques autant que de représentations du romanesque dans les fictions parues depuis 1990.
Sommaire :
- Francis Langevin, Le romanesque dans les fictions contemporaines. Présentation
- Laurent Demanze, Gérard Macé : mélancolie du romanesque
- Barbara Havercroft, Le refus du romanesque ? Hybridité générique et écriture de l'inceste chez Christine Angot
- Frances Fortier et Andrée Mercier, La captatio illusioni du roman contemporain. Volodine, Echenoz, Makine et Dickner
- Alain Schaffner, Le romanesque dans la trilogie d'Hortense de Jacques Roubaud
- Dominique Viart, « Nous sommes des crapules romanesques ». La littérature contemporaine et la tentation romanesque
- Pascal Riendeau, Le romanesque et la pensée dans La lenteur de Milan Kundera