Il y a un quart de siècle, dans Le Discours antillais, Édouard Glissant préconisait la nécessité historique et poétique de ce qu'il appelait le « roman du Nous ». Selon l'écrivain martiniquais, la communauté rhizome ne trouvera sa voix que grâce à une poétique de la relation concrétisée dans une écriture porteuse de la conscience de soi communautaire. Cette session se propose de réfléchir à la présence aussi bien qu'à l'éventuel refus de la poétique du Nous, représentée par des récits dont le narrateur emprunte les marques énonciatives du pluriel et la posture éthique du collectif, dans la prose des écrivains francophones des Antilles, d'Afrique et du Québec.
Envoyer les propositions de communications (300 mots) par courriel à opanaite@indiana.edu, jusqu'au 31 janvier 2006.