Collectif
Nouvelle parution
Le Rêve et la ruse dans la traduction de poésie, B. Bonhomme et M. Symington (éd.)

Le Rêve et la ruse dans la traduction de poésie, B. Bonhomme et M. Symington (éd.)

Publié le par Matthieu Vernet

LE REVE ET LA RUSE DANS LA TRADUCTION DE POESIE
Textes réunis et présentés par Béatrice Bonhomme et Micéala Symington

Paris : Honoré Champion, coll. "Colloques, congrès, conférences, littérature comparée", 2008.

Prix 60 EUR

352 p.

EAN 9782745317506

Présentation de l'éditeur :

Si traduire veut dire s'effacer derrière la voix originale du texte, écrire c'est aussi s'effacer afin d'accéder à un langage qui soit le plus transparent possible. Le poète comme le plasticien ou le critique est le traducteur du monde sensible. Le poète transmet ses perceptions du monde, tout comme le traducteur transmet ce qu'un autre a exprimé dans son propre code au travers de cet élément second qu'est le langage. La caractérisation d'Éros dans Le Banquet se fait grâce au mot Ithês qui veut dire "qui va". L'ithês implique donc l'idée "d'une force qui déplace", et ce déplacement est déjà une forme de traduction. Mais dans la mesure où la traduction est toujours seconde, traduire est un exercice qui n'atteint jamais l'initiale, la tota lité. La traduction est ainsi une manière d'aporie fécondante. Elle rejoue la tragédie de l'impossibilité du poème. Ainsi est-elle présentée dans cet ouvrage comme rencontre, événement, ouverture, dans le sens le plus rigoureux et le plus sensible à la fois.