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Appels à contributions
Le pouvoir et la résistance dans les arts

Le pouvoir et la résistance dans les arts

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Rebecca Ewart)

The Society for French Studies:

Le troisième colloque pour postgraduates, 2014

Appel à communications : « Le pouvoir et la résistance dans les arts»

 

Date et lieu : Samedi 5 avril 2014,

                      Institute of Modern Language Research, Senate House, Londres

Date limite pour envoyer une proposition : Le 15 janvier 2014

Date limite pour s’inscrire: Le 24 mars 2014

 

Intervenante principale: Dr Jennifer Yee (l’université d’Oxford)

Formation : Dr Ruth Bush (l’université de Westminster),  « Guide pratique de la publication »

 

Depuis longtemps les arts– la littérature, le cinéma, et la photographie – sont employés comme des véhicules de pouvoir, ou afin de communiquer des « monologues » de la pensée et de l’opinion qui cherchent à consolider le statu quo, à exclure les autres et à ‘prétendre être le mot final’ (Bakhtin, 1984). Ces monologues fonctionnent pour maintenir les dynamiques de pouvoir, comme oppresseur vs. oppressé, colonisateur vs. colonisé, riche vs. pauvre, et masculin vs. féminin. Pourtant, la vie humaine ne se trouve pas dans un vide, et, tandis que les cultures interagissent, ces monologues sont contestés par leur soumission à l’altérité. Dans ces espaces où les groupes différents et les discours divers se rencontrent, la résistance au pouvoir peut se produire.

 

Les arts servent à maintenir le pouvoir, mais, en même temps, ils agissent comme un moyen de résister aux forces dominantes. Ils font parler les voix muettes et marginales. Ainsi ils détruisent les conditions préalables à la survie des discours monologiques. Cette résistance est souvent un acte de défiance intentionnel, ou, tout simplement, le résultat naturel de la convergence des différentes opinions et de perspectives. Cela peut arriver, par exemple, quand les anciennes colonies ‘se réécrivent’ (Ashcroft et Tiffin, 1989), quand les femmes se font entendre face à l’oppression masculin, ou quand les métropolitains cherchent à écrire des textes qui s’opposent aux discours dominants. Quelle que soit sa source, la résistance se trouve toujours aux trousses du pouvoir.

 

Nous vous invitons à nous envoyer des propositions de contribution pour des discours de vingt minutes examinant les études françaises/ francophones (à travers toutes les périodes) et le rôle des arts dans la continuation ou la subversion des discours dominants et des structures du pouvoir. Les approches peuvent comprendre toutes les disciplines, telles que les études françaises, les études postcoloniales, les études culturelles, la traduction, l’adaptation, les études queer, la littérature voyageuse et les études cinématographiques. Toute proposition devrait aborder le thème de l’art en tant que représentation des structures de pouvoir contemporaines, ainsi que la mesure dans laquelle on se sert de l’art comme outil efficace de résistance.

 

Liste non-exhaustive des sujets:

 

Moyens d’expression artistique postcoloniaux, féministes, minoritaires, queers, de migration

Histoires de l’esclavage

Textes révolutionnaires

Textes oppositionnels

Récits de voyage

La traduction

L’hybridité et le « troisième espace »

La polyglossie / la polyvocalité

L’intertextualité

L’altérité

 

L’inscription et le service traiteur sont gratuits, mais nous demandons aux présentateurs et aux présentatrices de solliciter de l’aide financière auprès de leurs propres institutions pour couvrir les dépenses de voyage. Par la suite, il y aura peut-être des fonds limités pour les dépenses de voyage dans les limites du Royaume-Uni.

Les propositions (250 – 300 mots) en anglais ou en français sont à envoyer avant le 15 janvier 2014  à Rebecca Ewart rewart02@qub.ac.uk et à Laura McGinnis  lmcginnis01@qub.ac.uk avec le nom de votre établissement universitaire, le titre de votre thèse et votre année de doctorat. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.

Organisatrices du colloque : Rebecca Ewart (Queen’s University, Belfast), Laura McGinnis (Queen’s University, Belfast), et Stacie Allan (University of Bristol)