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Le passé du présent : réminiscences du passé dans les écritures contemporaines

Le passé du présent : réminiscences du passé dans les écritures contemporaines

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Manon Auger)

Le passé du présent : réminiscences du passé dans les écritures contemporaines

JOURNÉE D'ÉTUDE

MONTRÉAL - UQÀM - F-3130

Faisant suite à la rencontre ayant pour thème Écrire au présent (UQAM, février 2010), où il était question des modalités de la saisie du présent, la journée d’étude que nous proposons maintenant vise à cerner ce que les œuvres narratives contemporaines — françaises et québécoises — doivent au passé  (historique, familial, littéraire, etc.), à l’ère des divers « retours à » consta­tés par la critique. 

Deux axes de réflexion sont particulièrement ciblés :

Le premier concerne les usages du passé historique dans les textes narratifs.  Il semble en effet qu’il y ait un nouveau ro­man à teneur his­torique, obsédé tant par la grande histoire que par la petite, par celle de la col­lec­­tivité aussi bien que par celle de la lignée familiale ; à travers l’écriture du sou­ve­nir et de la mé­moire, il s’agira d’observer les prin­ci­pales stratégies et retombées de tels usages.

Le deuxième axe, qui peut bien sûr re­cou­per le pre­­mier, concerne le recours aux formes du passé.  Nous retiennent ici plus spé­cia­lement les emprunts que font les œuvres con­tem­po­raines à des esthétiques ou à des genres du passé — roman historique, (pseudo-)bio­gra­phie, mémoires imaginaires, vie, chronique, etc. —, ou encore à des textes ou à des personnages du passé, pour revivifier une littéra­ture désormais revenue des tabous de l’avant-garde et des diktats de l’invention et de l’ori­gi­na­lité à tout prix.

Ce que nous voudrions explorer à travers ces deux axes, ce sont donc, sinon les nos­tal­gies, du moins les points de rattachement de la littérature actuelle à un fonds d’his­toires et de techniques qui redéfinissent le rapport du présent à un passé qui ne cesse, semble-t-il, de faire retour.

 

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

9h30 : Accueil des participants

9h45 – 10h45

ROBERT DION (UQÀM) : Ouverture de la journée d’étude

RAYMOND BOCK (Écrivain) : « Serai-je capable de faire du neuf avec du vieux? »

10h45 – 11h00 : Pause

11h00 – 12h00

MARIANE DALPÉ (UQÀM) : « Le récit de l’histoire et son envers : quelques réflexions autour des com­mentaires métatextuels dans HHhH de Laurent Binet »

MARIE-PASCALE HUGLO (Écrivain / Université de Montréal) : « Retour à Mirabel : tramer les mémoires »

12h00 – 14h00 : Dîner

14h00 – 15h00

MARION KÜHN (Université Laval) : « Les pièces du puzzle ne tombent pas en place. Les enquêtes historiques dans Hunter s’est laissé couler (2012) de Judy Quinn et Même pour ne pas vaincre (2011) de Stéphane Chaumet »

MARTINE-EMMANUELLE LAPOINTE (Université de Montréal) : « De l’improbable retour de Jos Violon dans la littérature québécoise contemporaine. Lecture d’Arvida de Samuel Archibald et de La fiancée américaine d’Éric Dupont »

15h00 – 15h15 : Pause

15h15 – 16h15

PASCAL RIENDEAU (Université de Toronto) : « Les romans des oubliés (Kundera, Chevillard, Quignard, Plamondon, Kokis) »

JUDY QUINN (Écrivain) : « La mémoire des autres »