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Appels à contributions
Le non-dit dans la littérature française

Le non-dit dans la littérature française

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Graziella-Photini Castellanou)

Le non-dit dans la littérature française

Appel à contributions

Date-limite : 20 février 2008

Syn-thèses

Revue Annuelle du Département

de Langue et de Littérature Françaises

Université Aristote de Thessalonique

Faculté des Lettres

Numéro 1 (pris en charge par la Section de Littérature du Département)

« Le non-dit dans la littérature française »

Dans une conférence prononcée en juillet 1971, à l'occasion du Colloque sur le Nouveau Roman à Cerisy, Nathalie Sarraute estime que « c'est précisément vers ce qui ne se laisse pas nommer, vers ce qui échappe à toute définition, à toute qualification pétrifiante, que se portent tous les efforts des modernes » ; le texte littéraire, ce réseau où la fonction référentielle se voit constamment affaiblie et dévalorisée, mise à l'arrière-plan et relayée par d'autres exigences, constituerait donc a priori un champ propice à l'épanouissement du vague et de l'imprécis. De l'envergure illimitée du signe linguistique à la considération du texte comme ensemble lacunaire à compléter par le processus créatif de la lecture et à la conception de l'oeuvre ouverte, la théorie littéraire ne cesse de réaffirmer cette potentialité prodigieuse assignée à ce qui, dans tout produit littéraire, est voué à rester en suspens, caché ou effacé ; cette dissimulation – biffure trop voyante pour être méconnue – constitue l'axe principal de ce premier numéro de la Revue Syn-thèses et les moyens de cerner, de systématiser en théorie ou d'analyser à travers des cas précis de la littérature française le fonctionnement de cette notion deviennent autant d'enjeux pour le critique qui s'interroge sur le phénomène littéraire.

Les contributions des auteurs d'articles pourraient s'orienter vers les questions suivantes :

- L'ineffable, le sous-jacent, le blanc, apanages de la littérature.

- Le glissement de sens, tel qu'il se produit dans les figures macrostructurales (p. ex. l'ironie) ou microstructurales (métaphore, métonymie, antiphrase etc.) et ses effets stylistiques. Le son et l'image.

- Le silence, le regard, l'expression non verbale, la polysémie du geste, notamment dans le texte théâtral.

- La pensée secrète, la parole obstruée et l'effroi.

- De l'histoire au récit : ellipses narratives.

- Signes textuels extra-verbaux : images, musique, mathématiques etc.

Les articles doivent être envoyés, avant le 31 janvier 2008,

Par courriel :

à Mme Graziella Castellanou

gcastell@frl.auth.gr

ou par voie postale :

à Mme Maria Litsardaki

Université Aristote de Thessalonique

Faculté des Lettres

Département de Langue et de Littérature Françaises

Section de Littérature

54124 Thessalonique

Grèce

La sélection des articles sera effectuée par les membres du Comité de Rédaction.