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Le mal dans les récits français des années 1950 : terreur et rhétorique (Perrine Coudurier)

Le mal dans les récits français des années 1950 : terreur et rhétorique (Perrine Coudurier)

Publié le par Matthieu Vernet

Perrine Coudurier soutiendra sa thèse de doctorat : "Le mal dans les récits français des années 1950 : terreur et rhétorique",
qui se déroulera en salle des thèses, campus des Cordeliers (rez-de-chaussée, escalier C, 15 rue de l'École de médecine, Paris VIe), le mercredi 26 novembre à partir de 14h.

Le jury sera composé de  :

M. Didier Alexandre, Professeur à l'Université Paris-Sorbonne, et directeur de la thèse
Mme Ann Jefferson, Professeur à Oxford University
M. Jean-François Louette, Professeur à l'Université Paris-Sorbonne
M. Dominique Rabaté, Professeur à l'Université Paris 7-Diderot
M. Pierre Schoentjes, Professeur à l'Université de Gand

Position de thèse :

Les récits français des années 1950 ont donné lieu à de multiples analyses critiques, privilégiant pour les unes la reconstruction économique et morale de la société française, à la faveur de l’oubli de la guerre[1], pour les autres le caractère indicible du mal tel qu’il a été vécu dans les camps de concentration. Entre oubli et indicible, ces études ont interprété les années 1950 comme un temps de l’entre‑deux de l’histoire littéraire, postérieur aux combats armés et littéraires, antérieur au renouveau des études critiques et au formalisme des années 1960. Or selon nous cet après‑guerre est un point de bascule majeur, non seulement du point de vue de l’histoire littéraire, mais aussi d’un point de vue éthique. L’après‑guerre est en effet le moment d’une réflexion profonde sur le mal qui vient d’être perpétré, et un débat se noue autour de la notion fondamentale de « terreur ». Au terme d’horreur, qui qualifiait la Première Guerre mondiale et au substantif de mal qui avait défini les années 1920 (le « nouveau mal du siècle » d’Arland) se substitue cette notion de terreur, lisible dans les textes de Paulhan, Blanchot, Camus, Sartre, et qui a des conséquences sur l’écriture du récit français, qui font l’objet de notre travail.

La terreur a pour spécificité d’être un mal en puissance, une menace permanente, ce qui la distingue du mal en acte ou de l’horreur dans ce qu’elle a d’immédiatement visible. La terreur de l’après‑guerre se décline en quatre volets complémentaires. Les deux premières formes de terreur sont liées à des régimes politiques, et émanent d’une volonté de puissance qui touche l’ensemble de la société. D’une part, la Terreur révolutionnaire, qui demeure la référence principale tant pour essayer de traduire les souffrances issues de la déchirure du peuple français que pour éviter toute explication superfétatoire. D’autre part, la terreur nazie manifeste pendant l’Occupation mais surtout dans les camps de concentration. Les deux autres formes de terreurs sont des terreurs figurées, propres à la littérature, et qui empruntent aux terreurs politiques les caractéristiques de l’excès, de la radicalité, et du déchaînement. L’une est reliée au xviiisiècle : la terreur sadienne. Elle est centrée sur la corporalité, sur la domination des hommes sur les femmes et se trouve réactualisée dans de nombreux romans des années 1950. L’autre est définie par Paulhan comme une terreur littéraire dans son essai Les Fleurs de Tarbes ou la terreur dans les lettres et manifeste la tendance à l’hermétisme d’une frange des productions littéraires, quant elles visent à la rareté, l’originalité, l’exception, dans une lignée mallarméenne. Cette violence faite à la langue vient traduire un mal d’époque : la terreur définie par Paulhan transpose sur le plan littéraire le dévoiement d’un langage démocratique qui se meut en exceptionnalité. Ces quatre formes de terreurs dessinent le portrait d’une génération aux prises à la fois avec les blessures physiques et morales de la guerre et avec la crainte que la littérature ne puisse résister à l’effondrement des valeurs humanistes occidentales. Le mal s’y lit donc sur un plan politique, éthique et littéraire.

Cette terreur aux multiples visages est pondérée par la rhétorique, qui vise à instaurer une forme de communauté s’opposant au principe d’épuration propre à la terreur. Elle est réhabilitée en tant que phénomène démocratique par Paulhan, Belaval puis Barthes, privilégiant pour l’un le lieu commun, pour l’autre le dialogue, pour le dernier la part affective de la communication. La rhétorique vise à reforger un lien perdu entre l’auteur et le lecteur, mais plus largement entre les hommes. Nous insistons particulièrement sur la théorie du lieu commun que met en place Paulhan dans Les Fleurs de Tarbes, qui tend à créer du lien. Le lieu commun permet d’équilibrer l’attention portée aux mots et au sens, au signifiant et au signifié, là où les terroristes ambitionnent un accès direct au sens, à l’essence du langage, comme c’est le cas chez les surréalistes ou chez Blanchot. L’alternance entre terreur et rhétorique (ou entre continuité et discontinuité pour le dire autrement) fonde en fait l’histoire littéraire, et pose la question de la modernité. Le lieu commun peut alors être perçu comme une sclérose de la pensée ou comme son socle, permettant de fédérer une communauté de lecteurs : nous interrogeons les récits au prisme de cette ambivalence autour de la question du mal.

Notre approche entend dépasser les clivages qui émaillent l’approche critique de la littérature française d’après‑guerre, en recourant à un corpus délibérément large, mêlant romans à thèse, littérature de témoignage, paralittérature et Nouveau Roman. Cette littérature est lue d’ordinaire de façon cloisonnée par cinq courants critiques : le premier analyse la littérature de témoignage dans son hésitation générique, se faisant tantôt document, tantôt œuvre littéraire ; les critiques qui lui sont rattachés utilisent davantage la notion d’« indicible », terme qui spécifie en même temps qu’il opacifie l’expérience du mal concentrationnaire. Le deuxième s’intéresse aux romans à thèse, en étudiant notamment les œuvres de Camus et de Sartre, lesquelles posent la question de l’engagement politique. Un troisième s’intéresse aux romans de Bataille, de Blanchot, mais aussi à la littérature d’inspiration sadienne en faisant de ce groupe des auteurs rechignant à toute taxinomie. Une quatrième école fait du Nouveau Roman le roman des années 1950, permettant une forme de dépassement des tendances mentionnées précédemment dans une approche anhistorique et apolitique. Enfin, un ultime courant critique, plus récent, se concentre sur la figure du bourreau. Le corpus retenu, qui aborde ces cinq orientations simultanément, entend dessiner le portrait d’une génération. Les récits des années 1950 ne sont saisissables qu’en examinant les conséquences de l’impact du mal subi qui a permis de découvrir que « l’inhumanité est une possibilité de l’homme que je découvre mienne dans l’ennemi. Intuition indicible où tout l’homme est donné au moment même qu’il est retiré. Cogito de la terreur[2]. »

Nous nous plaçons dans le prolongement de la critique littéraire qui a analysé ces phénomènes de terreur et de rhétorique avec insistance depuis la fin des années 1970. Certaines publications ont renouvelé l’approche de la terreur littéraire, au nombre desquelles les essais de Laurent Jenny[3], Laurent Nunez[4], Éric Trudel[5] ; de la terreur sadienne comme l’a fait récemment Éric Marty[6], quand d’autres se penchent sur le retour de la rhétorique dans les études littéraires ; mentionnons Michel Charles[7], Marc Fumaroli[8], Jean Bessière[9], Christelle Reggiani[10]. Enfin, Michel Beaujour envisage un traitement conjoint, essayant de démêler les positions surréaliste et paulhanienne dans son essai Terreur et rhétorique : Breton, Bataille, Leiris, Paulhan, Barthes et Cie autour du surréalisme[11]. Cette résurgence des fils de la terreur et de la rhétorique implique également une nouvelle saisie de ces notions ; si Michel Charles fait de la rhétorique un principe de lecture et non plus d’écriture, Laurent Jenny insiste sur l’approche métaphorique de deux termes corrélés : la terreur et la révolution[12]. Ces travaux, tout en définissant les notions de terreur et rhétorique permettent aussi d’en saisir tous les enjeux et d’en redessiner les contours au xxe siècle, dans des approches mêlant la poétique, la politique ou la sociologie.

L’étude du mal a guidé le choix de notre corpus qui s’est élaboré autour du dispositif dialectique de la terreur et de la rhétorique structurant le champ littéraire. Nous partons de la question de la terreur pour approcher des œuvres qui revendiquent le mal ou qui prennent leur distance avec lui. La terreur historique et la terreur figurée ont dessiné les deux axes majeurs de ce corpus. La terreur historique se manifeste ainsi dans deux types de récits : ceux liés à la guerre et ceux liés aux camps. Le choix des Chemins de la liberté, de La Peste, du Bleu du ciel, pour citer les œuvres les plus importantes, s’est élaboré en lien avec la production de ces romanciers dans des revues, qui permettait de lire leur traitement du mal sur les plans revuistique et fictionnel. Les modalités de la transcription de la terreur perpétrée dans les camps ont été établies à l’aide des récits de Levi[13], Antelme[14], Rousset[15], Tillard[16], Cayrol[17], Merle[18] et Hyvernaud[19], permettant des allers retours entre littérature de témoignage et récits fictionnels. La terreur figurée, quant à elle, donne lieu à l’étude de romans de veine sadienne qui s’inscrivent dans le contexte du procès Pauvert, écrits tant par des romanciers : Bataille, Mandiargues, Klossowski, que par des romancières telles que Pauline Réage ou encore Catherine Robbe‑Grillet. Enfin, les deux types de terreur confluent dans l’écriture et la lecture des premiers nouveaux romans, qui témoignent de l’influence conjointe de la terreur et de la rhétorique. Au sein de la riche production des néo‑romanciers, nous avons privilégié les œuvres qui reposaient sur une exploration de l’origine du mal à travers le schéma du roman policier et de l’enquête sur la culpabilité. Parmi les plus étudiés dans notre travail, citons les récits de Robbe‑Grillet : Un régicide, Les Gommes, Le Voyeur, La Jalousie, Dans le labyrinthe, La Maison de rendez‑vous ; ceux de Simon : Le Vent, L’Herbe, La Route des Flandres, Le Palace ; ceux de Pinget : Le Fiston et L’Inquisitoire ; deux récits de Sarraute : Portrait d’un inconnu et Martereau ; La Mise en scène d’Ollier ; les quatre romans de Butor, et pour Duras : Moderato cantabile, Hiroshima mon amour et La Douleur. Notre corpus se veut le plus homogène possible et construit de telle sorte qu’il permette l’élaboration d’une véritable génération du mal. Mais la thèse vise une amplitude beaucoup plus vaste ; elle dessine des lignes d’étude applicables à un corpus élargi.

Cette étude prend place dans un empan chronologique qui court de 1945 à 1962, pour des raisons historiques et littéraires. Ces deux bornes sont en effet les dates de deux procès interrogeant l’origine du mal et la responsabilité humaine : 1945 signe l’ouverture du procès Nuremberg et la mise en accusation des responsables nazis ; 1962 clôt le procès Eichmann et ouvre le débat sur la « banalité du mal ». Entre ces deux repères, l’étude du mal varie : à un absolu abstrait succède une prise en compte du caractère humain de l’inhumanité. 1962 est aussi une date importante de l’histoire littéraire française et mondiale puisqu’elle voit la publication simultanée de La Mort dans l’âme, du Palace et d’Une journée d’Ivan Denissovitch, qui rapporte le quotidien du prisonnier dans un camp du Goulag, ce qui fait signe vers la terreur stalinienne. Cette date est aussi la fin de la guerre d’Algérie ; cette scansion est importante pour la lecture d’œuvres telles que La Route des Flandres ou Le Maintien de l’ordre.

Notre travail se construit en trois moments, permettant de passer de la terreur la plus lisible à la terreur la plus allusive, et de proposer un parcours allant de la terreur comme apogée du mal à une forme de communauté paradoxale ou démocratie du mal. Dans une partie liminaire, nous analysons les œuvres les plus ancrées dans la réalité historique et qui reflètent le mal dans toute sa dureté. Pour ce faire, nous partons de prolégomènes philosophiques, qui attestent du renouvellement de la pensée du mal dans l’après‑guerre, grâce aux essais de Freud, Hegel ou Arendt qui permettent de passer de l’analyse générale du mal à celle, singulière, de la terreur nazie. Notre étude peut alors se concentrer sur deux types de textes qui sont au plus près de l’événement historique. Le premier type est le roman historique qui s’élabore autour de l’imbrication de l’écriture factuelle à destination des revues ou des carnets, et de l’écriture fictionnelle. Cette écriture dédoublée permet de situer l’écrivain face à l’événement du mal, et de mettre en valeur les aspects proprement littéraires qui traduisent le sentiment de terreur ressenti par l’écrivain. Le second type de texte est la littérature des camps, laquelle met en avant la circulation du mal dans cette « zone grise » que décrit Levi mais surtout le sentiment d’insécurité permanent créé par la terreur comme méthode d’asservissement. Ces récits mettent en balance la terreur nazie et la quête de lieux en commun qui sont des moyens de partager l’expérience et de ne pas se détacher de l’espèce humaine.

Après avoir été analysée sous l’angle de la philosophie et de l’histoire, la terreur est ensuite abordée sous un angle métaphorique : à l’indicibilité du mal fait écho l’illisibilité possible des œuvres. Les Fleurs de Tarbes, publié au début de la guerre, est un miroir des questionnements qui naissent autour des capacités mimétiques de la littérature. Selon Paulhan, la littérature a deux possibilités : ou bien utiliser des références communes et se rattacher à une rhétorique fédératrice, ou bien viser la pensée au détriment des mots et sombrer dans l’hermétisme. Ces deux voies, autant que le vocabulaire à double entente dont use Paulhan font de cet essai un texte ambigu dont l’interprétation est ici actualisée par rapport aux enjeux nationaux. Cet essai se doit d’être replacé dans une généalogie plus ample, qui va de Sade aux surréalistes en passant par Kafka, lequel est d’ailleurs omniprésent à titre d’auteur prophétique. La figure de Sade s’impose, au cours des années 1950, comme le parangon du mal et la terreur pour un grand nombre d’écrivains : Réage, Berg, Bataille, Klossowski, Mandiargues. Là encore se joue le dualisme entre terreur et rhétorique : si la terreur est thématique chez Sade, sa poétique relève d’une rhétorique du mal, et la rhétorique des romans sadiens au xxe siècle est spécifique, entre sérieux et second degré.

Dans un troisième temps, grâce à cette réflexion historique et littéraire, nous sommes conduits à redéfinir la place du récit. On peut alors interroger l’histoire littéraire de deux façons complémentaires et concomitantes, selon que l’on fait de la terreur un terminus ab quo ou un terminus ad quem. Dans le premier cas, la « terreur dans les lettres » concorde avec l’idée d’une impossibilité pour la littérature de faire face au mal. Dans le second cas, on peut estimer que l’histoire littéraire est faite d’une alternance entre tradition et avant‑garde, selon les évènements qui affectent la société. C’est au cœur de ces questionnements que naît le Nouveau Roman. Si celui‑ci est désigné comme l’incarnation du renouveau de la poétique romanesque, nous estimons qu’il résiste en réalité à cette taxinomie, en le lisant dans la perspective des travaux d’Antoine Compagnon sur l’antimodernité et de Nelly Wolf sur la démocratie en littérature. Les premiers nouveaux romans se construisent sur la base d’intrigues policières qui entrent en écho avec la récente guerre par un usage récurrent et subtile de l’allusion. Ils possèdent ainsi des résonances sociologiques et politiques : leur capacité à fonder une communauté autour de l’événement du mal est posée, tout autant que les moyens qu’ils mettent en place pour opérer une catharsis. Il s’agit de rendre au premier Nouveau Roman toute sa complexité et sa finesse, loin du cliché d’un roman sur rien.

Cette approche, qui lie fermement une époque et ses représentations romanesques, entend ainsi éclairer une période du roman que l’on nomme un peu trop rapidement « roman d’après‑guerre ».

 

 


[1] Nelly Wolf (dir.), Amnésies françaises à l’époque gaullienne, 1958-1981: littérature, cinéma, presse, politique, Paris, Classiques Garnier, coll. « Rencontres », 2011, 291 p.

[2] Jean-Marie Domenach, Le Retour du tragique, Paris, Les Éditions du Seuil, coll. « Esprit », 1967, p. 200.

[3] Laurent Jenny, La Terreur et les signes : poétiques de rupture, Paris, Gallimard, coll. « Les Essais », n˚ 222, 1982.

[4] Laurent Nunez, Les Écrivains contre l’écriture (1900-2000), Paris, José Corti, coll. « Les Essais », 2006.

[5] Éric Trudel, La Terreur à l’œuvre : théorie, poétique et éthique chez Jean Paulhan, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, coll. « L’imaginaire du texte », 2007.

[6] Éric Marty, Pourquoi le XXe siècle a-t-il pris Sade au sérieux ?, Paris, Les Éditions du Seuil, coll. « Fiction et Cie », 2011.

[7] Michel Charles, Rhétorique de la lecture, Paris, Les Éditions du Seuil, coll. « Poétique », 1977.

[8] Marc Fumaroli (dir.), Histoire de la rhétorique dans l’Europe moderne : 1450-1950, Paris, Presses universitaires de France, 1999.

[9] Jean Bessière, La Littérature et sa Rhétorique. La banalité dans le littéraire au XXe siècle, Paris, Presses universitaires de France, coll. « L’interrogation philosophique », 1999.

[10] Christelle Reggiani, L’Éloquence du roman : rhétorique, littérature et politique aux XIXe et XXe siècles, Genève, Droz, coll. « Histoire des idées et critique littéraire », 2008.

[11] Michel Beaujour, Terreur et rhétorique : Breton, Bataille, Leiris, Paulhan, Barthes & Cie autour du surréalisme, Paris, J.-M. Place, coll. « Surfaces », 1999.

[12] Laurent Jenny, Je suis la révolution, op. cit.

[13] Primo Levi, Si c’est un homme, Paris, Julliard, 1987, 265 p ; Primo Levi, Les Naufragés et les Rescapés: quarante ans après Auschwitz, traduit par André Maugé, Paris, Gallimard, coll. « Collection Arcades », n˚ 15, 1989.

[14] Robert Antelme, L’Espèce humaine, 2e édition, Paris, Gallimard, 1957.

[15] David Rousset, Les Jours de notre mort [1947], Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1993.

[16] Paul Tillard, Mauthausen. Préface de Jean-Richard Bloch, Paris, Éditions sociales, 1945 ; Paul Tillard, Les Triomphants, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1953.

[17] Jean Cayrol, Les Corps étrangers. Pour un romanesque lazaréen, Paris, Union générale d’éditions, coll. « Le Monde en 10/18 », 1964.

[18] Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, Paris, Gallimard, 1949 ; Robert Merle, La Mort est mon métier, Paris, Gallimard, 1952.

[19] Georges Hyvernaud, « La Peau et les Os [1949] », dans Œuvres complètes, tome 1, Paris, Ramsay, 1985. Georges Hyvernaud, « Le Wagon à vaches [1953] », dans Œuvres complètes, tome 2, Paris, Ramsay, 1985.