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Le français: langue d'adoption et d'accueil pour l'écriture littéraire

Le français: langue d'adoption et d'accueil pour l'écriture littéraire

Publié le par Marion Moreau (Source : José Almeida)

 

LE FRANÇAIS : LANGUE D’ADOPTION ET D’ACCUEIL POUR L’ECRITURE LITTERAIRE

Les écrivains étrangers de langue française : approche esthétique et critique

INTERCÂMBIO

Revue électronique d’Etudes Françaises de l’Université de Porto

(2ème série - nº 4)

APPEL À CONTRIBUTIONS

[Ana Paula Coutinho & José Domingues de Almeida (Orgs.)]

 

 

 

La problématique autour de l’émergence et reconnaissance d’une « littérature-monde » en français, le débat essayistique centré sur le prétendu déclin de la culture française, les déplacements physiques et culturels croissants dans le monde contemporain, ainsi que le renouvellement théorique et critique des Etudes Francophones ont fini par mettre en lumière une tradition, mais aussi le dégagement d’une tendance actuelle chez certains auteurs non-français et non-francophones de naissance, à s’exprimer littérairement en langue française.

 

 

 

Ce fait incontestable pose un certain nombre de questions, aussi bien d’ordre esthétique que socioculturel, qu’il y a tout lieu de creuser et d’interroger : le fait d’écrire en français cautionne un attachement identitaire et affectif à / par la langue française et confirme ou consolide le penchant spécifique du français dans la médiation culturelle en contexte mondialisé, voire assigne à ces écrivains un rôle majeur dans le renouveau littéraire en langue française (Cf. Brincourt, 1997), même si cet apport peut tout aussi bien être « récupéré » par une certaine doxa hexagonale en mal d’exotisme ou de sauvegarde esthétique et culturelle contre la menace anglo-saxonne (Cf. Porra, 2008), ou être l’objet de stratégies complexes ou inavouées, aux limites de l’aliénation (Cf. Porra, 2011).

 

 

 

Rappelons que cette mouvance, - qui se voit à maintes reprises décerner des prix littéraires non-négligeables (Jonathan Littell et Atiq Rahimi n’ont-ils pas vu leur roman respectif couronné par le Prix Goncourt ? Amin Maalouf ne vient-il pas d’être élu à l’Académie Française au premier tour ?) -, obtient bien régulièrement l’adhésion et les faveurs des instances de légitimation littéraire et en vient même à susciter plusieurs phénomènes littéraires ou coups médiatiques dont la scène parisienne se montre si friande ; un fait qui mérite d’être creusé dans toute sa complexité.

 

 

 

Aussi, l’approche de cet aspect allophone de l’écriture en français ne manque-t-elle pas de soulever des questions de taxinomies critiques, voire géographiques ailleurs dans le panorama littéraire de langue française, surtout en ce qui touche aux frontières assez poreuses ou complexes entre le champ français et les écritures classées et placées sur le rayon francophone du domaine littéraire en langue française, notamment issues de pays dont la langue officielle n’est pas le français, mais qui connurent la colonisation ou l’emprise françaises (Maghreb, Liban ou Maurice).

 

 

 

Elle engage aussi une conscience aiguë et attentive des conditions et stratégies d’écriture en jeu dans les rapports de force entre ces auteurs et le centre, mais aussi vice versa, à savoir les atouts que ce centre étale en vue d’inviter ou de capter ces écritures allophones.

 

 

 

Nous proposons, dès lors, aux chercheurs que cette thématique intéressera, de se pencher sur les aspects critiques, esthétiques, identitaires, polémiques, interculturels et linguistiques concernant des écrivains ayant adopté, ou ayant été accueillis / invités par la langue française pour l’écriture alors que rien, au départ, ne les y prédestinait : Milan Kundera, Anna Moï, Andreï Makine, Jonathan Littell, Atiq Rahimi, Nancy Huston, Eduardo Manet, Gherasim Luca, Pia Petersen, Aki Shimazaki, Brina Svit, Jorge Semprun, Hector Bianciotti, Amin Maalouf, entre autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute autre contribution aux Études françaises et francophones pourra également être proposée pour la rubrique Autres Papiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation des articles

Le texte sera original, inédit et rédigé en français ou en portugais. Il ne pourra pas être publié ailleurs sans l'accord de l’éditeur.

Le tapuscrit respectera le guide de style (voir document ci-dessous). Il ne dépassera pas une longueur de 20 pages, bibliographie comprise.

Les auteurs sont priés d’adresser leur proposition d’article à Ana Paula Coutinho amendes@letras.up.pt et à José Domingues de Almeida jalmeida@letras.up.pt en précisant en objet « Intercâmbio nº 4 », le 28 février 2012 au plus tard.

 

 

 

 

 

 

FEUILLE DE STYLE EN VUE DE LA PRÉSENTATION D’ARTICLES

 

 

 

1. Réception des articles :

Pour la publication des articles (nº4) dans la revue Intercâmbio, prière de nous faire parvenir un exemplaire en format électronique (Word, aux deux courriels suivants : amendes@letras.up.pt et jalmeida@letras.up.pt jusqu’au 31 décembre 2011.

2. Nombre maximum de pages : 20 A4 (y compris références bibliographiques) ; corps du texte : 1,5 espacement et taille 12 Times New Roman.

3. Titre / sous-titre de l’article :

- Le titre est centré, en capitales, gras, taille 12, interligne 1,5.

- Le sous-titre en lettres majuscules et minuscules, gras, taille 12, interligne 1,5, centré immédiatement sous le titre, suivi de deux lignes.

4. Auteur (s) :

- Le nom de(s) l’auteur(s) sera(ont) aligné(s) à droite après le titre.

- L’institution et/ou Centre de Recherche auxquels appartient(nent) l’(les) auteur(s) figurera en dessous du nom, suivi du courriel ; le tout en taille 11.

5. Résumé et mots-clés :

Dix lignes maximum, interlignes 1 espace, suivies de « mots-clés » (3 à 5 mots dans la même langue du résumé, et en anglais : abstract + keywords) ; le tout en taille 11.

Le texte de l’article commence à la deuxième page.

6. Citations :

- Les citations jusqu’à 3 lignes doivent intégrer le corps du texte, clairement signalées par l’utilisation des guillemets doubles « espacement ». Pour les citations comprises dans une autre citation utiliser les guillemets simples. Indiquez la source immédiatement après.

- Les citations dépassant les 3 lignes seront détachées du corps du texte, avec une ligne en blanc avant et après, sans utiliser de guillemets, avec deux utilisations de la touche tab(ulation), en taille 10, en indiquant la source immédiatement après en taille 12.

- Les suppressions dans la citation doivent être signalées avec des points de suspension entre parenthèses: (…) et les interpolations entre crochets droits […].

- Les notes en bas de page seront en taille 10.

 

 

 

7. Références bibliographiques :

- Les références bibliographiques doivent venir dans le corps du texte, entre parenthèses, avec le nom de l’auteur, la date de publication et la page. Sont d’usage aussi pour le même auteur, même ouvrage, autre page : (idem: 67) ; même auteur, même ouvrage et même page : (ibidem) ; cité par une autre source : (apud Martin, 1985: 34) ; plusieurs pages : (Martin, 2008: 45-67) ; une page et la suivante : (Martin, 2007: 23s.). Si la citation n’est pas littérale : (cf. Martin, 1989: 34)

- Les références bibliographiques complètes doivent paraître en fin d’article, en taille 11, en liste précédée du titre Bibliographie :

Exemples à suivre :

DERRIDA, Jacques (2001). L’Université sans condition. Paris: Galilée.

CHARLES, Pol (1999). « Le silence des mots ». In: Le Carnet et les Instants, nº 109, pp. 22-31.

Service des Bibliotheques de l’UQAM (2006). « Infosphère»http://www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/> [consulté le 21/IV/2007]