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Le cheval et la gloire dans le spectacle vivant

Le cheval et la gloire dans le spectacle vivant

Publié le par Marielle Macé (Source : Isabelle Martin)

LE CHEVAL ET LA GLOIRE
DANS LE SPECTACLE VIVANT

Colloque international
15-16 février 2008
Paris


Appel à communications





La Société d'Etudes de l'Animal en Littérature et dans les Arts du spectacle (Séalas) et la Société d'Histoire du Théâtre organisent les 15 et 16 février 2008 à Paris un colloque international sur le thème : Le cheval et la gloire dans le spectacle vivant.

Parmi les animaux domestiqués, le cheval a constamment fait exception. Animal dressé par excellence, il a bénéficié, par son importance économique, militaire, pratique et enfin symbolique, d'un statut privilégié. Instrument primitif du pouvoir, il est devenu l'apanage de la noblesse et participe ainsi à la distinction de l'aristocratie. Son utilité est sublimée grâce à ses rapports affectifs avec l'homme. Le cheval, « sa plus noble conquête », fait l'objet depuis longtemps d'une admiration et d'une révérence qui confinent parfois au culte. Animal de prestige, il passe donc naturellement de son rôle utilitaire à un rôle d'exhibition.

Sans nous fixer de limites historiques ou géographiques, nous nous proposons durant ces deux journées d'étudier les différents cas d'utilisation et de mises en scène réelles du cheval dans le spectacle vivant, en privilégiant les représentations où s'élabore l'image glorieuse du cheval ou du cavalier. La prégnance de cette image du cheval de gloire, qui s'inspire de toute une tradition, reste bien sûr liée aux espaces scéniques, à mi-chemin entre le réel et la fiction. La machinerie, les décors, les figures mythologiques ou héroïques mises en scène, la musique, génèrent une sorte de rituel qui fait basculer le public, populaire ou savant, dans un univers où la gloire est une des composantes les plus fréquentes.

Son apparition sur scène modifie d'abord l'espace dramatique mais aussi le statut et le rôle de l'acteur – humain ou animal – et le rapport au public. Comment sa présence sur les planches, et davantage encore dans une salle de théâtre conventionnelle, provoque-t-elle un événement ?
Mais le sens et les interrogations qu'implique cette présence équine ont été paradoxalement négligés par la critique alors qu'émergent aujourd'hui de plus en plus de nouvelles formes contemporaines de spectacles équestres (Bartabas) ou encore les jeux de stade remis au goût du jour (Ben Hur).

Quelle que soit la forme dramatique ou la convention théâtrale, qui va de la parade militaire au music-hall, en passant par le numéro savant de spectacle forain, le carrousel, les courses, le cirque, l'opérette, l'opéra-comique, l'opéra, la tragédie, etc., le cheval a su s'y faire une place, parfois modeste et parfois dominante où nous chercherons comment s'exprime cette gloire de l'animal et de son maître.

Les communications seront centrées sur la présence effective de l'animal dans les spectacles étudiés en écartant un usage uniquement métaphorique et décoratif.

Les propositions de communication en français ou en anglais (une page de résumé) sont à envoyer simultanément à Isabelle Martin (sealas@hotmail.fr) et à Maryline Romain (maryline.romain@sht.asso.fr) par courriel avant le 15 avril 2007.


Comité scientifique :
Daniel ROCHE, président du comité scientifique (Collège de France)
François MOUREAU (Université de Paris-Sorbonne)
Joël HUTHWOHL (Conservateur-archiviste de la Comédie-Française)
Maryline ROMAIN (Administratrice de la Société d'Histoire du Théâtre)
Isabelle MARTIN (Secrétaire générale de la Séalas)