Questions de société

"Laisserons-nous se préparer des maquettes de licence dont nous ne voulons pas?" (Toulouse - Poolp 30/06/09)

Publié le par Bérenger Boulay

Sur le site du collectif Poolp:

Laisserons-nous se préparer des maquettes de licence dont nous ne voulons pas?

"Lespiquets levés, la grève suspendue, les flics repartis, l'ordre paraîtrégner à nouveau à l'UTM: les étudiants s'inquiètent (à juste raison)pour la validation de certaines de leurs UE, des enseignants font commesi rien ne s'était passé, refusant de réviser leurs programmes et même,trop souvent, de proposer des "travaux pédagogiques spécifiques".D'autres, ou les mêmes, retrouvent le rythme de réunions hâtivementconvoquées dans lesquelles il est beaucoup question de maquettes, delicence et de master. En effet, la direction de l'UTM tente de mettreen oeuvre le calendrier du ministère pour les établissements de la"vague A", soit un envoi de ces maquettes au ministère fin septembre(voir le calendrier de l'AERES).Etant donnée la circulation hiérarchique de ces maquettes, cecisupposerait que les départements livrent leur projet à la mi-juillet -ce à quoi s'emploient donc, à l'UTM, nombre d'enseignants-chercheurs.Il est vrai que le président Filâtre considère que le plan "Réussite enLicence" est un "beau projet"!
Car il s'agit ni plus ni moins, rappelons-le,de conformer les trois années de licence à la logique processus deBologne-loi LRU, c'est-à-dire à ne plus penser l'enseignement qu'enfonction de l'"employabilité" à court terme des étudiants. Il en va làd'un bouleversement en profondeur qui, si nous laissions faire, auraitdes effets bien plus dévastateurs que le si fameux statut desenseignants-chercheurs. 
Et nous ne pouvons pas avoir déjà oublié les décisions de nos AG, notamment celles du 30 avril et du 12 juin !
C'estpourquoi tous ceux qui demeurent obstinément opposés aux réformesen cours, à l'UTM comme partout ailleurs, ne peuvent que refuser detravailler à l'élaboration de telles maquettes, et s'efforcer d'enempêcher la "remontée".  C'est une sorte de mouvement de désobéissancequ'il faut maintenant développer, au moins dans toutes les universitésde la "vague A"."