Questions de société
La Sorbonne occupée par 200 étudiants, évacués par la police dans la nuit du 19 au 20/2/9 (revue de Presse, vidcasts)

La Sorbonne occupée par 200 étudiants, évacués par la police dans la nuit du 19 au 20/2/9 (revue de Presse, vidcasts)

Publié le par Sophie Rabau

La Sorbonne occupée par 200 étudiants,

évacués par la police

dans la nuit du 19 au 20/2/9.

Revue de Presse.



Communiqué lu par la porte parole des occupants:

« Nous demandons l'abrogation de l'ensemble des réformes organisant la casse de l'enseignement. Nous nous opposons à la marchandisation de tous les secteurs de la société. C'est pourquoi nous exprimons par notre présence ici notre solidarité avec les deux départements français en grève générale (…). Nous appelons l'ensemble de la population, sans-papiers, précaires, étudiants, chômeurs, travailleurs, lycéens, retraités à s'autoorganiser en prenant part à ces luttes. Pour ce faire nous appelons à bloquer et occuper les lieux de pouvoirs, les axes de circulation des marchandises. Il est nécessaire aujourd'hui d'unir les luttes et de suivre l'exemple de la Grèce et de la Guadeloupe. C'est la seule manière de faire reculer le gouvernement »

Voir les vidéos sur le site Rue89.

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Deuxcent cinquante étudiants occupent l'amphithéâtre Turgot", a indiqué àl'AFP le vice-président étudiant de l'université Paris-IV Sorbonne,Maxime Lonlas. "Ce qui est en train de se passer, c'est le début d'uneradicalisation car le gouvernement ne nous écoute pas", a-t-il ajouté.

Une intrusion de près 200 étudiants à laSorbonne, entourée par les forces de l'ordre, a été confirmée à l'AFPde source policière. Entre 15.000 et 30.000 personnes ont manifestéjeudi à Paris pour critiquer les réformes du gouvernement dansl'enseignement et la recherche, notamment celle du statut desenseignants-chercheurs, celle de la formation des enseignants et lessuppressions de postes.

Source : http://www.lesindiscrets.com/article-672-urgent-la-sorbonne-occupee-par-200-etudiants.html

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D'après "Le Parisien", Une heure du matin dans la nuit de jeudi à vendredi : la Sorbonne estévacuée. Dix minutes avant, les forces de l'ordre sont entrées ennombre dans l'université symbole du quartier Latin. Il ne restait plusalors que quelques dizaines de manifestants. Ils sont sortis sansrésister, encadrés par des policiers, en scandant : «Parce qu'on estchez nous, on reviendra».

Source : http://www.leparisien.fr/societe/1-heure-la-sorbonne-evacuee-19-02-2009-416834.php

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C'est le début d'une radicalisation carle gouvernement ne nous écoute pas." Après une journée de mobilisationqui a vu entre 30.000 et 50.000 manifestants défiler dans les rues,quelques centaines d'étudiants ont décidé de durcir leur mouvement :ils occupent la Sorbonne, depuis quelques heures, jeudi soir. Lesforces de l'ordre ne sont pas intervenues pour les évacuer, la policen'ayant pas reçu de demande du rectorat.

Vers une heure du matin vendredi,les forces de l'ordre ont évacué, en douceur, les 200 étudiants quioccupaient un amphithéâtre de la Sorbonne. Ils s'y étaient installés laveille après la manifestation contre la réforme des universités. Ilsvoulaient durcir leur mouvement.

Source : Europe 1 http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Economie-et-Societe/Education/Les-universitaires-denoncent-le-silence-de-Pecresse/(gid)/204076#

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NOUVELOBS.COM | 20.02.2009   (Vidcast)

La Sorbonne occupée par des manifestants a été évacuée

Des manifestants ont brièvement occupé un amphithéâtre de laSorbonne jeudi soir. Ils auraient été évacués sans résistance, dans lanuit, par la police.

L'amphithéâtre de la Sorbonne a été occupé par des manifestants jeudi soir 19 février. Selon le Parisien/ Aujourd'hui en Francede vendredi, les locaux de l'université auraient été évacués dans lanuit. Vers une heure du matin, les quelques dizaines de manifestantsencore dans l'amphithéâtre sont sortis sans résister, encadrés par despoliciers, rapporte le quotidien. Les manifestants déterminésscandaient "Parce qu'on est chez nous, on reviendra". Leur mouvementavait débuté après la manifestation de jeudi après-midi qui avait réuni15.000 à 30.000 manifestants selon les sources à Paris.

Maxime Lonlas, vice-président étudiant de l'université Paris-IV Sorbonne a confirmé à l'AFP que "deux cent cinquante étudiantsoccupaient l'amphithéâtre Turgot" jeudi soir. Une occupation d'environ200 étudiants entourée par les forces de l'ordre, a confirmé une sourcepolicière.
"C'est le début d'une radicalisation"
Quant au nombre exact d'occupants, les sources varient d'unequarantaine à 250. Mais cette nouvelle action marque un nouveau pasdans les protestations des étudiants et de leurs professeurs. Ilsprotestent contre la réforme de l'enseignement et de la recherchelancée par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse.Leurs principales revendications portent sur les modificationsapportées au statut des enseignants-chercheurs, la formation desenseignants ou encore les suppressions de postes. "Ce qui est en trainde se passer, c'est le début d'une radicalisation car le gouvernementne nous écoute pas", a ajouté Maxime Lonlas.

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Rue89 | 20/02/2009 (Podcast, Vidcasts)
La Sorbonne évacuée après une soirée d'occupation

Ungroupe d'étudiants protestant contre les réformes du gouvernement ontoccupé quelques heures jeudi soir l'université parisienne.


Ils se sont installés dans le prestigieux établissement parisienaprès une manifestation forte de 15 000 à 30 000 personnes dansl'après-midi. Vers minuit, ils se préparaient à dormir sur place. Ilsont finalement été évacués dans le calme vers 1 heure du matin.

Selon des témoins, lors de l'assemblée générale à Paris-IV jeudimidi, rien n'était encore prévu. "On a décidé l'occupation de la facpar bouche à oreille" explique Julien, étudiant en master dephilosophie politique.

Joints par téléphone vers 21 heures, Anaïs et Mathieu, sur place,tentaient de décrire la situation et de dénombrer les participants."Nous sommes 200 étudiants encerclés par les CRS" dit elle. "Noussommes quarante, en majorité extérieurs à la fac" répond-il.

Vers 21h45, parmi les soutiens aux occupants qui patientent avec lesCRS à l'entrée de l'université, Léo, étudiant, expliquait les objectifsde cette action:

"Ils savent bien qu'ils ne peuvent pas rester occuper laSorbonne. Le but, c'était une occupation symbolique du lieu, histoired'attirer les médias."


Trois quarts d'heure plus tard, une porte-parole des occupantss'avance devant les caméras pour faire une déclaration. Capuche sur latête, visage baissé, elle hurle leurs revendications.

Au menu: le rejet des réformes de l'université menées par legouvernement, mais aussi "la solidarité avec les deux départementsfrançais en grève générale", et même un appel à "bloquer et occuper leslieux de pouvoirs, les axes de circulation des marchandises". 

Peu après, les CRS commencent à repousser de quelques mètres le petit groupe.

Joint par téléphone vers minuit, l'un des occupants expliquaitqu'"une centaine" de jeunes s'apprêtait à passer la nuit dans leslocaux: "A priori, on dort ici. Le rectorat n'a pas pris de décisionnous concernant." Des vigiles leur ont passé des bouteilles d'eau. Uneheure plus tard, les forces de l'ordre les ont finalement évacué dansle calme.

Mis à jour le 19/2 à 22h23 et le 20/2 à 00h33 puis à 18h40. Ajout des vidéos et détails sur l'occupation, puis sur l'évacuation.

Julie Bainos et Renée Greusard

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Blog de Sylvestre Huet {Science2}:

La Sorbonne occupée par 200 étudiants... une courte nuit

Hier soir, après la manifestation parisienne, environ 200 étudiants ont pénétré par surprise dans la Sorbonne pour l'occuper. Est-ce le signe de ce que Jean-Baptise Prévost, président de l'UNEF pressentait lorsqu'il me confiant, hier, «si Valérie Pécresse persiste dans son silence coupable, les choses vont devenir incontrôlables» ? On peut voir des images de cette initiative sur Rue89. Les étudiants ont été évacués durant la nuit par la police.
Déjà, lors de la manifestation du 5 février, les CRS avaient été débordés, et la Sorbonne était passée à deux doigts de l'occupation.
Jusqu'à présent, les étudiants n'avaient recours ni à l'occupation ni au blocage des facultés. Pour une raison simple : la grève des cours étant organisée par les enseignant eux mêmes,et massive, il n'était pas utile de s'engager dans de tellesinitiatives qui comportent toujours le risque de dégénérer ou dediscréditer un mouvement social devant l'opinion publique.
Cette occupation montre que les universitaires et les étudiants sont devant un débat quant à la suite de leur mouvement. Après deux semaines de grève massive, ils n'ont pour l'instant pratiquement rien obtenu. Xavier Darcos maintient mordicussa réforme des concours de recrutement des enseignants, et refuse mêmel'idée d'un report d'un an pour la revoir. Nicolas Sarkozy a interdit àValérie Pécresse toute concession sur les postes pour les universités(enseignants et personnel technique et administratif), et la ministremène un combat d'arrière garde pour limiter au maximum la réécriturepourtant inéluctable du décret sur le statut des universitaires.
Dansun tel contexte, universitaires, chercheurs et étudiants sont face àune question: comment conserver l'unité de leur mouvement, caractérisépar une très large assise qui va jusqu'à des organisations et personnalités au départ plutôt bienveillantes à l'égard des réformes gouvernementales ? «Durcir le ton», avait conseillé Georges Molinié,le président de l'université Paris-4. C'est manifestement le but desoccupants de la vénérable institution... mais comment le faire sans secouper des modérés dont l'apport est indispensable à la victoire, c'estla question du jour, de la coordination nationale des universités quise réunit aujourd'hui à Nanterre.

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LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.02.09 | 22h23  •  Mis à jour le 20.02.09 | 09h40 (Vidcasts)
La Sorbonne occupée par deux cents étudiants pendant la nuit

Entre 200 et 250 étudiants ont occupéun amphithéâtre de l'université de la Sorbonne, dans la nuit de jeudi àvendredi 20 février, après avoir manifesté à Paris. Les forces del'ordre se sont postées autour de l'université et ne sont pasintervenues pour les évacuer, n'ayant pas reçu de demande du rectorat.Vers minuit, un certain nombre de jeunes se préparaient à dormir surplace.

Sur place au moment de l'occupation, Rue89 a enregistré ces images quelques peu mouvementées.

"Deux cent cinquante étudiants occupent l'amphithéâtre Turgot", indiquait jeudi le vice-président étudiant de l'université Paris-IV Sorbonne, Maxime Lonlas. "Ce qui est en train de se passer, c'est le début d'une radicalisation car le gouvernement ne nous écoute pas", a-t-il ajouté.

Peu après, une étudiante a pris la parole pour exprimer les revendications des occupants. "Nous demandons l'abrogation de l'ensemble des réformes organisant la casse de l'enseignement", crie-t-elle devant les caméras. "Nous exprimons par notre présence ici notre solidarité avec les deux départements français en grève générale", poursuit-elle.