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Journée d'étude :

Journée d'étude : "La scène punk en auvergne (1976-2016)" (Beaumont)

Publié le par Aurelien Maignant (Source : Pierre Raboud)

Journée d'étude : "La scène punk en auvergne (1976-2016)" (Beaumont)
 

La journée d'étude aura lieu le 14 mars 2020 au Tremplin à Beaumont. Responsables de la journée : Arthur Chauvet, Mathilde Charbonneau, Alice Couturier, Elise Déplat, Manon Hincker, Paul Lelièvre, Verena Maurel, Luc Robène et Solveig Serre.

Les propositions de contribution (un titre, 20 lignes de résumé) se feront avant le 15 janvier 2020 aux adresses suivantes :pind.clermont@gmail.com, solveig.serre@gmail.com; luc.robene@u-bordeaux.fr

 

PRÉSENTATION

Cette trente deuxième journée d’étude, en partenariat avec les étudiants du master 2 Direction de projets ou établissements culturels de l'université Clermont-Auvergne, s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016), soutenu par le programme Intelligence des patrimoines du CESR,THALIM, l’ANR et LNEI.

Dès 1976, le punk est en France un phénomène total. La montée de sève qui propulse sur scène des groupes à peine formés et déjà célèbres à l’échelle de leur quartier, de leur ville ou de leur région montre combien le mouvement ne se limite pas à un phénomène parisien, même si la capitale constitue un centre de gravité qui attire ou, au contraire, qui suscite méfiance et défiance. Ces vies musicales foisonnantes relèvent en outre de trajectoires et de projets individuels ou collectifs sensiblement différents : projets associatifs, parcours personnels, départ vers la ville et/ou retour à la terre, déplacements ou création des scènes en fonction des opportunités artistiques et des conditions de création et deproduction de la culture, mise en place de festivals, naissance de regroupements et/ou de communautés liés à des projets et/ou des événements spécifiques.

La ville de Clermont-Ferrand n’échappe pas à ce mouvement. Aujourd’hui, certains acteurs, espaces et initiatives clermontois permettent d’envisager la présence d’une scène punk locale ainsi que des espaces de production et de diffusion musicaux underground et alternatifs. Parmi eux, le groupe Karnage accompagné du label OMG records, particulièrement influant dans la scène punk nationale ; ou encore des espaces de convergence et de proposition tels que le Raymond Bar, lieu autogéré attaché à la promotion de la musique indépendante et à la culture DIY, et le disquaire indépendant Spliff, vecteur d’un marché de niche. Cependant, il est encore difficile de dessiner une histoire et une actualité précise de la scène punk auvergnate. Cette journée d’étude cherchera ainsi à questionner les enracinements clermontois du punk dupoint de vue de leur singularité et de leur originalité, éventuellement géographiques et culturelles. Enfin, il s’agira d’éclairer l’activité punk dans la ville et dans la région de Clermont-Ferrand (musiciens, créateurs, artistes, acteurs desstations de radios, magasins de disques, organisateurs de concerts, labels,etc.), tout en questionnant la spécificité et l’identité propre du punk auvergnat.