La réception de Gustave Courbet par ses contemporains des points de vue politique et social
Parmi l'abondante littérature sur Gustave Courbet et son oeuvre, il n'existe aucun travail qui se soit attaché à faire le point sur la dimension démocratique de la réception du réalisme et de son chantre par ses contemporains. Pourtant, au-delà du mythe de l'artiste engagé et de l'analyse d'une esthétique promouvant en filigrane des idéaux démocratiques, c'est bien l'accueil conflictuel, contradictoire, polémique de Courbet et son oeuvre par ses contemporains qui leur donne une puissante valeur démocratique, en cela que le démocratique est "dissolution des repères de la certitude" (Claude Lefort).
Cette approche inédite tend à renouveler en profondeur la perception de Courbet, "l'homme aux violents paradoxes" (P-J Proudhon).
Cette thèse dirigée par Eric Michaud à l'EHESS est examinée par le jury suivant : Eric Michaud (directeur de thèse, EHESS), Neil McWilliam (Duke University), Pierre Wat (université d'Aix-Marseille 3), Jean-Louis Cabanès (université de Paris 10-Nanterre), Bertrand Tillier (université de Paris 1).
Auditorium de l'Institut national d'histoire de l'art (paris).
Le 09 décembre 2006
De 9 heures à 12 heures, suivi d'un pot.