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La peur dans l'antiquité

La peur dans l'antiquité

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Daniel Vallat ; Sandrine Coin-Longeray)

Colloque international

LA PEUR DANS L’ANTIQUITÉ

Saint-Étienne – Lyon

27 et 28 mai 2013

Colloque organisé par les universités Jean Monnet-Saint-Étienne et Lumière-Lyon 2, et par HiSoMA (Histoire et sources des mondes antiques, UMR 5189)

Dans le cadre de l'analyse des sentiments, et dans la suite du colloque « L'amour et la haine :

l'expression des sentiments » (Saint-Étienne, janvier 2009), le laboratoire HiSoMa-Jean Palerne (UMR 5189) organise un colloque consacré au sentiment de la peur. De fait, nous vivons une époque où l’on s’interroge sur ses peurs (individuelles, collectives), où l’on apprend à les identifier, et où il est de bon ton de les « affronter » ou de les soigner, puisqu’on les a, en grande partie, médicalisées. Mais il ne serait pas judicieux de juger de la peur dans l’Antiquité à l’aune de nos peurs modernes. C’est pourquoi l’on tentera dans ce colloque, en s’efforçant de croiser autant que possible les perspectives (grec et latin, linguistique et littérature), de cerner et d’approfondir les points suivants :

· Qu'est-ce que la peur ? Comment s’exprime-t-elle ? Comment est-elle perçue, en soi ou chez les autres ? Quelles sont ses manifestations physiques ou psychologiques ? Quels sont ses degrés, nuances et formes ? Comment s’exprime-t-elle, linguistiquement (lexique, syntaxe) ?

· Qu'est-ce qui fait peur au niveau individuel ou collectif ? Pourquoi ? Quels en sont les témoignages ? Comment en parle-t-on ? Y a-t-il des spécificités génériques dans la représentation littéraire du sentiment ? Quel est l’intérêt, pour un auteur, de mettre en scène des peurs ? On s’intéressera ainsi à la peur comme ressort psychologique ou dramatique, et aux choix stylistiques des écrivains.

Il y a loin, pour ne citer que deux exemples, de la sourde angoisse du choeur au début des Perses d’Eschyle, à l’affolement qui gagne Néron après le meurtre d’Agrippine (Tacite Ann. 16,10).

Les propositions de communications sont à envoyer à S. Coin-Longeray

(sandrine.longeray@univ-st-etienne.fr) et D. Vallat (Daniel.Vallat@univ-lyon2.fr), avant le 30 septembre 2012.

La durée de chaque communication est de 30 minutes. Il est prévu de publier les Actes du colloque dans la collection Mémoires du Centre Jean Palerne, PUSE.

La première journée du colloque se tiendra à Saint-Étienne, la seconde à Lyon.