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La marginalité dans l'œuvre de George Sand

La marginalité dans l'œuvre de George Sand

Colloque international organisé par le Centre de Recherches Révolutionnaires et Romantiques (Université Blaise Pascal, Clermont II)
    Clermont-Ferrand, 20-21-22 juin 2007

Comité scientifique :
Pascale AURAIX-JONCHIÈRE, Simone BERNARD-GRIFFITHS et Marie-Cécile LEVET.


La marginalité s'inscrit au coeur de l'histoire personnelle de George Sand, telle que la racontent Correspondance et Histoire de ma vie. Le moi sandien affirme sa marginalité par son origine populaire et aristocratique, par un mariage voulu comme source d'indépendance et vécu comme étouffoir, par une condition d'écrivain conquise sur une société peu réceptive à l'idée d'un talent féminin désireux de s'imposer comme moyen de subsistance et art de vivre. Il se situe aussi chronologiquement à une frontière entre le XVIIIe siècle, symbolisé par l'importance du personnage de la grand-mère, et la modernité romantique avide de conquêtes sociales qui se développeront à travers les révolutions successives de 1830, 1848 et 1871.
Rien d'étonnant dès lors à ce que la fiction sandienne fasse place à la marge dans les paysages (frontières, landes, mares), dans la sociologie romanesque, qu'il s'agisse des enfants trouvés, des orphelins, des errants, des artistes, des courtisanes, de certaines paysannes et de nombreux aristocrates même. Enfin la marge marque de son empreinte la poétique sandienne, comme en témoignent l'omniprésence de la magie et du fantastique mais aussi le souci manifesté par l'écrivain de se situer aux frontières des genres littéraires et des modalités d'écriture : articles de presse, romans, théâtre, poésie en prose par exemple.
Le colloque s'articulera selon ces trois axes : espaces de la marge ; personnel de la marge ; poétique de la marge.
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Les propositions, accompagnées d'un résumé d'une quinzaine de lignes,
sont à adresser, avant le 30 septembre 2006, à :
Pascale Auraix-Jonchière : pascale.auraix.jonchiere@neuf.fr

Les auteurs de communication seront informés, dès octobre 2006,
si leur proposition est retenue par le comité scientifique du colloque