Appel à contribution
Colloque interdisciplinaire 25-27 mai 2007
La Faille
Date limite : le 15 août 2006
Université Queen's
Organisation : Agnès Conacher et Catherine Dhavernas
Si la sphère de l'Idéal peut prétendre à la perfection, soit d'être sans faille, tel n'est pas le cas de celle de la réalité et de la nature humaine, ce que souligne bien l'existence même de la notion de progrès. Selon la perspective du progrès, la faille est ce qui fait échec ; ce qu'il faut surmonter. Or, comme nous le reconnaissons sans peine aujourd'hui, la notion de progrès – clé de l'idéologie des Lumières – est désormais devenue une notion dépassée qui ne tient plus la route ; et c'est là un des problèmes les plus écrasants de notre époque.
Ce colloque, propose donc de repenser la faille ou le défaut en dehors d'une idéologie dominée par la notion de progrès, soit de considérer la faille, non pas comme quelque chose à éviter ou à surmonter, mais en tant que mesure de nos limites, sur laquelle il est grand temps de chercher à s'attarder. Autrement dit, nous suggérons qu'habiter avec la faille tout en considérant celle-ci comme quelque chose d'acceptable, sinon d'essentiel, peut nous conduire à une humilité qui, comme en témoigne notre passé, nous a le plus souvent fait défaut. Nous souhaitons explorer comment la faille peut nous aider à repenser notre potentiel, non pas en termes de maîtrise ou de domination, mais selon la perspective plus modeste de l'espoir.
Comme la faille affecte toutes les disciplines, nous sollicitons des propositions de tous les domaines de recherche qui se sentent interpelés par ce sujet.
Le colloque se déroulera du 25 au 27 mai 2007
Veuillez envoyer une proposition de 250 mots (avec votre nom, titre, domaine de recherche, le nom de votre institution et votre adresse électronique) à Agnès Conacher et/ou Catherine Dhavernas :
Soit par courriel :
dhaverna@post.queensu.ca
ou
c/o Département d'études françaises
Université Queen's
Kingston, Ontario
K7L 3N6
Canada
613-533-2090
Actualité
Appels à contributions
Publié le par Marielle Macé (Source : Aouz Ali Ahmed)