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Appels à contributions
La communication électronique en situations mono et plurilingues, Formes, Frontières, Futurs

La communication électronique en situations mono et plurilingues, Formes, Frontières, Futurs

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Estelle Riquois)

COLLOQUE INTERNATIONAL
Université du Havre : 9-10 décembre 2010
La communication électronique en situations mono et plurilingues
Formes, Frontières, Futurs
Appel à communication


Soutenu par l'ISCC  et l'ADBS , ce colloque s'inscrit dans le cadre d'une collaboration scientifique engagée depuis plusieurs années entre les Sciences du Langage (Laboratoire LiDiFra EA 4305 – Université de Rouen) et les Sciences de l'Information et de la Communication (CDHET- Laboratoire Cirtai UMR IDEES – Université du Havre). Au-delà de cette relation privilégiée, les thématiques proposées concernent beaucoup d'autres disciplines. La communication électronique agrémente et organise le quotidien de chacun à travers le monde. Au début de l'année 2009, il y avait 1,45 milliard d'internautes dans le monde. Le cabinet Forrester Research  estime qu'ils seront 2,2 milliards en 2013. Parallèlement, plus de 4,5 milliards de téléphones mobiles sont, aujourd'hui, actifs dans le monde selon l'Union Internationale des Télécommunications .
La communication électronique est une révolution majeure comme l'humanité en a connu peu. Associée aux TIC, elle nous donne la possibilité d'être ici et là-bas en même temps, d'échanger en temps réel des informations et des données, de faire partager aussi bien les événements majeurs que les pensées et les humeurs du moment. Les potentialités communicationnelles qu'elle offre sont presque sans limites et influent sur nos sociétés.

Axe 1 – Formes établies, formes émergentes…

La communication électronique, qu'elle soit dans un contexte  monolingue ou plurilingue, fait appel à des supports hétérogènes : écrits, visuels, sonores avec toutes les possibilités d'interaction entre eux. Par exemple : texte + image (animée ou fixe) + son. Elle est aussi le lieu, par excellence, de l'émergence de formes linguistiques, de différents types de graphies, de néologismes, de créations diverses…
Si ce phénomène est généralement bien observé au niveau de la production, il l'est moins au niveau de la réception. On peut se demander à quel point le contexte de réception  détermine les choix et les stratégies de communication adoptés au niveau de la production  (langues, supports…).
Ces formes font-elles sens de la même façon en production/réception ou en contexte monolingue/plurilingue ? L'hétérogénéité et le pluri-sémiotisme des supports et des formes posent aussi le problème de leur recueil, de leur identification et de leur description.

Axe 2 – Frontières figées, frontières mouvantes…

Réseaux sociaux, tchats, forums de discussion, blogs, SMS, MMS, les TIC proposent toujours plus d'outils favorisant la communication électronique. Ces outils qui transforment nos sociétés ont repoussé, voire supprimé, des frontières qui nous étaient habituelles. Nous pouvons aussi nous demander s'ils n'en ont pas créé de nouvelles.
Les contributions attendues concernent l'ensemble des problèmes posés par ces modifications de frontières et les usages linguistiques qui leur sont liés. Elles porteront sur différents aspects de la « mouvance » de ces frontières : des phénomènes d'ouverture comme de fermeture. La communication électronique permet en effet toutes sortes de décloisonnements notamment spatiaux, temporels, communautaires et sociaux. Ces divers aspects sont, la plupart du temps, liés. A titre d'exemple, les frontières déplacées ou supprimées peuvent concerner des situations de diaspora ou de communautés isolées (sourds…), des distinctions entre sphères publique et privée, entre écritures ordinaires et institutionnelles… Les communications pourront aussi porter sur des situations de  fermeture de frontières : formes d'autorégulation ou de censure (modération dans les forums, propriété intellectuelle, nouvelles mesures de contrôle).

Axe 3 – Futurs partagés, futurs isolés…

La participation dans les communautés virtuelles et l'utilisation des TIC définissent des pratiques de communication et d'apprentissage où l'isolement et la notion de temps (passé, présent et futur) sont redéfinis. L'instantanéité des modes de communication introduit un futur immédiat et décadent. Ceci est reflété dans l'obsolescence inhérente aux outils et à l'éphémère de la communication virtuelle. L'isolement physique n'est plus synonyme d'un isolement social mais la communication peut être illusoire. De la même manière, quelle réalité est construite et pour qui, lorsque le destinataire est virtuellement construit et  distancé et que l'outil électronique est élitiste ?
La communication électronique est aussi le moyen par lequel des communautés alternatives ou minorées naissent, émergent, s'autodéterminent et imaginent leur futur. Malgré l'éphémère de la communication virtuelle, c'est dans cet espace que de nouvelles formes de conservation du patrimoine sont produites et partagées pour les générations futures. C'est aussi dans cet espace que de nouvelles formes d'actions citoyennes, protégées par le voile de la communication virtuelle, se définissent.

Bien entendu, selon le domaine d'intérêt des chercheurs, les communications pourront porter sur l'un ou l'autre aspect de la problématique.

Pour chaque proposition de communication, le texte devra comporter :
- Le titre de la communication,
- Un résumé de 3 500 caractères espaces compris,
- L'inscription dans l'un des 3 axes proposés,
- Les coordonnées personnelles et l'affiliation institutionnelle de l'auteur.

Les propositions devront nous parvenir pour le 15 septembre 2010 aux adresses suivantes :
soumission@colloquelehavre2010.org
Elles seront évaluées, en double aveugle, par les membres du comité scientifique. Les langues du colloque sont le français et l'anglais. Les communications feront l'objet d'une publication sélective dans des Actes en version papier.

Calendrier :
- 30 juin 2010 : premier appel à communication.
- 15 septembre 2010 : date limite de réception des résumés.
- 30 septembre 2010 : réponse du comité scientifique.
- 1er novembre 2010 : inscription définitive au colloque.

Frais d'inscription :
- 100 euros pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs. (150 euros après le 1er novembre)
- 50 euros pour les étudiants. (80 euros après le 1er novembre)

Comité scientifique :
Mehmet-Ali AKINCI (Université Lumière Lyon 2)
Marion BLONDEL (Université Paris 8)
Dora CARPENTER – LATIRI (University of Brighton)
Régine DELAMOTTE (Université de Rouen)
Eric DELAMOTTE (Université de Rouen)
Cécile DESOUTTER (University of Bergamo)
Cynthia FLEURY (ISCC, Paris)
Béatrice GALINON-MELENEC (IUT du Havre)
Victoria GODDARD (University of London)
Pascal LARDELLIER (Université de Bourgogne)
Foued LAROUSSI (Université de Rouen)
Gudrun LEGEDEN (Université de la Réunion)
Fabien LIENARD (IUT du Havre)
Dawn MARLEY (University of Surrey)
Marie-Claude PENLOUP (Université de Rouen)
Isabelle PIEROZAK (Université de Tours)
Sami ZLITNI (IUT du Havre)

Comité d'organisation :
Cristina BADULESCU (IUT du Havre)
Myriam BAHUAUD (IUT du Havre)
Jeanne GONAC'H (Université de Rouen)
Eric GUEGUEN (IUT du Havre)
Manel KHAYECH (IUT du Havre)
Iryna LEKHA (Université de Rouen)
Fabien LIENARD (IUT du Havre)
Estelle RIQUOIS (Université de Rouen)
Julien SALVE (Université de Rouen)
Zeineb TOUATI (IUT du Havre)
Clotilde VAISSAIRE (IUT du Havre)
Sami ZLITNI (IUT du Havre)