Revue
Nouvelle parution
L'Oeil bleu, n° 11, juin 2010 :

L'Oeil bleu, n° 11, juin 2010 : "F.-B. de Bucé, Tristan Corbière, Gustave Le Rouge, André Veidaux"

Publié le par Matthieu Vernet

Référence bibliographique : L'Oeil bleu, n° 11, juin 2010 : "F.-B. de Bucé, Tristan Corbière, Gustave Le Rouge, André Veidaux", , 2010.
L'Oeil bleu, n° 11, juin 2010

"F.-B. de Bucé, Tristan Corbière, Gustave Le Rouge, André Veidaux"

104 pages, tirage limité à 150 exemplaires, 12 euros

Présentation de l'éditeur :
Dans cette onzième livraison de L'Oeil bleu, le lecteur trouvera la deuxième et dernière partie (voir L'Oeil bleu, n° 10) des recherches biographiques et bibliographiques de Paul Schneebeli sur le poète et théoricien anarchiste André Veidaux (1868-1927). Ce travail est suivi d'un autre article de Paul Schneebeli révélant la polémique qui eut lieu en 1897 entre André Veidaux et Lugné-Poe, alors directeur du Théâtre de l'oeuvre, autour du projet de mise à la scène d'un drame social rédigé par le premier : La Chose filiale, première partie d'une trilogie (La Famille). Bien que publiée cette même année, la pièce ne fut finalement jamais jouée. Sur la fin de sa vie, Veidaux délaissa l'anarchie pour l'écriture poétique, autour de laquelle gravite le reste du sommaire de cette livraison de L'Oeil bleu. Le numéro s'ouvre sur un article de Benoît Houzé consacré aux activités artistiques extrapoétiques de Tristan Corbière. Nous découvrons le poète breton en dessinateur et en designer. Corbière aurait notamment commandité la réalisation d'un monumental lit sculpté aux motifs aquatiques. Benoît Houzé nous livre en outre un poème inédit de Corbière – retrouvé et publié de manière confidentielle en 1950 mais aussitôt oublié –, ainsi qu'un témoignage inconnu sur Corbière, par le romancier Louis Noir.
Suit la publication de l'oeuvre poétique complète de Gustave Le Rouge, réunie et annotée par Henri Bordillon. Si Gustave Le Rouge connut le succès grâce à la publication de romans populaires, il se voulut poète durant sa jeunesse. Très influencé par Verlaine, qu'il fréquenta assidûment jusqu'à la mort de ce dernier en 1896, il cessa cependant d'écrire de la poésie en 1902 pour se consacrer à l'écriture romanesque. L'édition de cette oeuvre – bien que cette dernière ne comporte que vingt-trois pièces – nous permet d'assister au mûrissement et à l'affermissement de l'inspiration poétique de Le Rouge, jusqu'au soudain abandon de la versification. En composant Kodak en 1924 autour d'extraits du Mystérieux docteur Cornélius de Gustave Le Rouge, Blaise Cendrars voulut prouver à ce dernier que ce roman était aussi l'oeuvre d'un poète : sans doute ignorait-il tout de l'ancienne production poétique de son ami romancier.
Enfin, la bibliographie des revues est consacrée à La Revue d'un Passant, qui vient compléter le travail entrepris autour de cette revue à la trajectoire si étonnante – dont, rappelons-le, Le Rouge fut un temps secrétaire de rédaction – et de ses deux artisans principaux : F.-B. de Bucé (voir L'Oeil bleu, n° 2) et Adolphe Gensse (L'Oeil bleu, n° 9). Cette bibliographie est suivie de quatre sonnets de F.-B. de Bucé qui livrent le versant littéraire des aspirations sociales de l'auteur de l'utopique « projet de loi pour l'abolition de la misère » de 1903 : « La loi du Home ».
Contact :
Association « L'oeil bleu » :
59, rue de la Chine – 75020 Paris
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Sommaires et commandes :
http://www.remydegourmont.org/dialogue_amateurs/oeilbleu/notice.htm