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L'impersonnel en littérature

L'impersonnel en littérature

Publié le par Julia Peslier (Source : Bertrand Ferrier)

Colloque « L'impersonnel en littérature »
Université du Maine (Le Mans) 9-10 mars 2007

[Actes parus aux PUR]


Selon Gilles Deleuze, “…[É]crire n'a pas sa fin en soi-même, précisément parce que la vie n'est pas quelque chose de personnel. Ou plutôt le but de l'écriture, c'est de porter la vie à l'état d'une puissance non personnelle.” En définissant la littérature ainsi, G. Deleuze nous
demande de la penser non en termes d'un quelconque thème mais plutôt en termes d'activité, de créativité, d'une rencontre puissante. A partir de la définition proposée par G. Deleuze de l'“impersonnel” du texte littéraire comme “flux qui conjugue avec d'autres flux” se posent les questions suivantes: l'impersonnel peut-il nous aider à mieux penser le texte et, inversement, aider le texte à se penser soi même ? Comment le texte et l'écriture amènent-ils l'écrivain à dépasser le seuil de sa propre vie, son propre contexte, sa propre histoire pour toucher quelque chose en dehors de la vie ? Qu'arrive-t-il au lecteur d'un tel texte ? Qu'est-ce qui se crée dans cette rencontre entre lecteur et texte impersonnel ?

Ouvert à toutes les littératures, sans restriction à l'aire anglophone, mais avec un intérêt particulier pour celle-ci, ce colloque invite à mettre cette notion d'impersonnel de la littérature à l'épreuve des textes.

Propositions (300 mots) pour le 15 novembre 2006 à Hélène Aji (Helene.Aji@univ-lemans.fr), Brigitte Félix (Brigitte.Felix@univ-lemans.fr), Anthony Larson (Anthony.Larson@univ-lemans.fr), Hélène Lecossois (Helene.Lecossois@univ-lemans.fr).