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L’île au XVIIe siècle : réalités et imaginaire

L’île au XVIIe siècle : réalités et imaginaire

Publié le par Camille Esmein (Source : Christian Zonza)

« L’île au XVIIe siècle : réalités et imaginaire ».

Colloque du CIR 17

Bibliothèque Fesch d’Ajaccio et Université de Corse les 3,4 et 5 avril 2008.

Le dixième colloque du Centre International de Recherches sur le XVIIe siècle sera organisé à Ajaccio-Corte les 3, 4 et 5 avril 2008 par Christian Zonza et Jean-Jacques Vincensini de l’Université de Corse. Il aura pour thème « L’île au XVIIe siècle : réalités et imaginaire ».

Ce colloque se veut pluridisciplinaire et s’ouvrira donc aux spécialistes de littérature, d’histoire (sociale, politique, militaire), aux historiens de l’art, aux musicologues, etc.

L’île est un lieu essentiellement ambivalent : objet de répulsion, parce qu’il est lié à l’inconnu et à l’altérité menaçante et objet de fascination par cette distance même, tout à la fois, lieu de retraite protectrice et lieu d’exil. Présente à la fois dans les représentations artistiques (la poésie, le théâtre, le roman, le poème épique, l’opéra, la peinture…), elle est également présente dans l’histoire comme outil politique et stratégique, fragment de pouvoir au milieu de nulle part.

Qu’il s’agisse d’îles réelles, de la Méditerranée ou d’ailleurs, que les voyageurs peuvent rencontrer dans leurs périples, d’îles imaginaires et mythologiques, d’îles mythiques que la fiction dispute à l’histoire, les communications devraient nous permettre de balayer le champ de l’insularité en posant de multiples questions que nous désirons laisser très ouvertes. En voici quelques exemples. L’insularité n’est-elle qu’une notion spatiale ? La méditation, l’introspection, la rêverie ne sont-elles pas des formes d’isolement qui utilisent la métaphore géographique ? L’île est aussi vécue de l’intérieur : y a –t-il un langage poétique propre à l’insularité de sorte que rien n’est senti, ressenti, vu de la même manière qu’ailleurs ? Quelles valeurs portent les îles (retraite, altérité, sauvagerie…) et dans quelle mesure la notion d’utopie est-elle présente au XVIIe siècle, quelle est alors son allure ? Quels rapports l’espace insulaire entretient-il avec l’espace romanesque et l’espace théâtral ?’Quel est le rôle politique mais aussi social joué par les îles et le pouvoir qui les contrôle ?

Nous vous invitons à nous faire parvenir avant le 30 septembre 2007 au plus tard les projets de communication, qui seront soumis au comité scientifique du Colloque composé de Mme Cécilia Rizza, de Pierre Ronzeaud, Jean-Jacques Vincensini, et Christian Zonza. Les communications ne devront pas excéder 25 minutes. Les actes du colloque seront publiés en Biblio 17.