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L’Homme face au temps : expériences de la vitesse (Lyon)

L’Homme face au temps : expériences de la vitesse (Lyon)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Alix CAZALET-BOUDIGUES)

L’Homme face au temps : expériences de la vitesse

Journée d'étude transdisciplinaire

À la suite de la journée d’étude « L’Art du Temps : représenter, maîtriser » du 24 janvier 2020, un groupe de doctorantes et de jeunes chercheuses organise une seconde journée d’étude transdisciplinaire intitulée « L’Homme face au temps : expériences de la vitesse » qui se tiendra à l’Université Jean Moulin (Lyon 3) le 26 juin 2020.

Ce second volet scientifique du projet junior « Les Effets de temps : perception et représentation de la vitesse » a pour objectif de poursuivre les dialogues amorcés en janvier dernier, en confrontant une nouvelle fois les approches de différentes disciplines (lettres et arts, sciences humaines et sociales, sciences exactes…) pour rendre compte d’une problématique commune.

Tandis que la première journée d’étude se concentrait sur la manière dont les hommes représentent le temps afin de le maîtriser, cette seconde journée partira au contraire du constat de l’échec de toute tentative de maîtrise : quoiqu’on y fasse, « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ». Les participants seront donc invités à s’intéresser aux expériences qui se rapportent à ce sentiment d’être dépassé par un temps qui s’écoule malgré nous, expériences qui peuvent prendre différentes formes :

  • sentiment du sublime et sens de la finitude humaine (pratique des vanités)
  • défi de retranscrire ce passage du temps au sein d’une pratique artistique, et en particulier dans les media artistiques statiques
  • représentation de l’écoulement temporel dans l’art de la narration et tension entre le temps de l’histoire et celui de la narration
  • grisement, ou au contraire sentiment de décalage et de perdition, face à la vitesse à laquelle le temps passe, et notamment impression d’accélération à l’ère de la modernité puis de l’hypermodernité
  • appréhension et représentations du vieillissement dans les sociétés occidentales et orientales
  • interrogations sur la mémoire (pertes de mémoire, sélection des souvenirs, déformations mémorielles…)
  • curiosité scientifique pour des processus infiniment plus lents (géologie) ou rapides (physique atomique ou quantique) que le temps de la vie humaine

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Les propositions de communications pourront s’inscrire dans des disciplines variées telles que les lettres, les langues, les arts, l’histoire, la géographie, la philosophie, la sociologie, la psychologie ou encore l’architecture, mais également la géologie, la biologie, la médecine ou les sciences physiques.

D’une longueur d’environ 300 mots, elles seront à faire parvenir avant le 30 mars, accompagnées d’une courte notice biographique, à l’adresse suivante : effets.de.temps@gmail.com