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L'entre-deux lyrique / The Between-ness of Lyric / Lyrik im Dazwischen (INSL, Lausanne)

L'entre-deux lyrique / The Between-ness of Lyric / Lyrik im Dazwischen (INSL, Lausanne)

Publié le par Emilien Sermier (Source : Antonio Rodriguez)

The Between-ness of Lyric / L’entre-deux lyrique / Lyrik im Dazwischen

 

Deuxième congrès biennal de l’International Network for the Study of Lyric

Université de Lausanne, Suisse, 3-7 juin 2019

 

 

Langues

Anglais, français, allemand (avec sous-titres en anglais)

 

Comité scientifique

Heather Dubrow (Fordham University, NYC), Ralph Mueller (Universität Freiburg), Antonio Rodriguez (Université de Lausanne), Hans Kristian Rustad (Universitetet i Oslo), William Waters (Boston University)

 

 

Lors du premier congrès à Boston, nous avons commencé à « situer le lyrique » par des notions principales, des composantes historiques, culturelles, des frontières, des transgressions. Le deuxième congrès de l’INSL poursuit cet objectif, en articulant des oppositions qui se retrouvent en plusieurs langues. Le lyrique pourrait aujourd’hui être observé par certaines tensions entre des approches historiques et des conceptions transhistoriques, des constats sur les livres imprimés et des œuvres transmédiales, du « close reading » et du « distant reading », entre l’ancrage régional, national dans une langue et les perspectives globales, transnationales ou de la traduction.

 

Plutôt que de partir des divisions irrémédiables entre les méthodes, ce deuxième congrès vise à comprendre combien certaines notions traditionnelles ou innovantes de la critique pourraient amener des approches plus dynamiques : entre histoire et théorie, entre livre et multimédia, entre création et critique, ou encore entre art littéraire et pratiques multiples de la poésie (y compris dans des traditions orales et populaires). Faut-il simplement transposer les modèles de la narratologie ? Devons-nous considérer le lyrique comme un écart ou une complémentarité face à d’autres discours ? Ou pouvons-nous imaginer de nouveaux modèles partant justement de réflexions internationales et d’une relation entre les disciplines rattachées généralement à une ou à quelques langues ? En quoi les préfixes « inter- » ou « trans- » (transgénéricité, transmédialité, transhistoricité), particulièrement utilisés aujourd’hui, invitent à de tels dépassements ? Comment ces nouveaux modèles intègrent, en outre, les nouvelles études en Digital Humanities ?

 

Nous invitons à soumettre des propositions à partir d’une perspective élargie pouvant inclure les axes suivants :

 

Comment articuler les approches historiques et les approches théoriques ? Est-il possible d’avoir des perspectives historiques sur une pluralité de périodes ou de cultures ? Comment éviter des théories anhistoriques (c’est-à-dire insuffisamment historicisées) ? Devons-nous passer par des comparaisons, des approches transhistoriques ?

 

Les théories du lyrique peuvent-elles faire abstraction des valeurs, des pratiques de la poésie à certaines périodes ? Comment surmonter le relativisme ou au contraire l’abstraction de certaines approches ? Comment articuler le « macro » et le « micro » dans des phénomènes de reconnaissance mondiale ou dans des parcours historiques larges ?

 

Comment considérer des disciplines littéraires qui ont des approches généralisantes de la poésie lyrique à une multiplicité de langues internationales, nationales ou régionales ?

 

Le modèle de la poésie lyrique imprimée dans les livres est-il concurrencé aujourd’hui par des compréhensions plus transmédiales ? Devons-nous l’associer au tournant numérique et à la redistribution qu’il implique ? Comment le concilier avec des traditions orales ou des développements récents de la performance ou du spectacle ?

 

Les Digital Humanities invitent-elles à transformer radicalement la critique traditionnelle ou est-il possible de les concilier ? Faut-il forcément opposer les études quantitatives et les études qualitatives ? En quoi ces perspectives peuvent-elles offrir des dépassements de certaines apories ou au contraire engager des réserves dans la volonté d’un nouvel « objectivisme » ?

 

Ce deuxième congrès est co-organisé par l’Université de Lausanne avec l’International Netwok for the Study of Lyric (INSL), une association à but non lucratif intéressée par la théorie de la poésie. Son objectif est de promouvoir et d’encourager les études interdisciplinaires sur la poésie, le lyrique dans différentes langues, médias, formes et fonctions. Dans cet esprit, nous cherchons à rassembler à Lausanne des chercheurs de différents domaines pour discuter des articulations du lyrique.

 

Nous vous remercions d’envoyer votre proposition de 300-500 mots (incluant votre affiliation) jusqu’au 3 décembre 2018 à info@lyricology.org. Des propositions pour des panels de 3-4 conférences sont également les bienvenus.

 

Parmi les conférenciers en plénières

Jehan Ramazani (Virginia - US)                                                                                               

Colin Burrow (Oxford - UK)                                                                                                          

Rosanna Warren (Chicago - US)          

Marion Thain (King’s College London)                                        

Michel Murat (Paris-Sorbonne)

Jan Baetens (Leuven - B)                                                                                                                

Gustavo Guerrero (Paris-Cergy / éditions Gallimard)                   

Adalberto Mueller (Rio Fluminense Brazil)                                                                                   

Henrieke Stahl (Trier - D)                                                                                    

Eva Zettelmann (Wien – Austria)