Questions de société
L'enseignement supérieur doit être massivement présent dans la rue jeudi 18 février 2010

L'enseignement supérieur doit être massivement présent dans la rue jeudi 18 février 2010

Publié le par Bérenger Boulay

Agenda militant

Les enseignants de l'académie de Créteil appellent les universitaires à se mobiliser le mardi 16 (manifestation à 14h Place de l'Odéon à Paris) et le jeudi 18 (rassemblement à 14h au Luxembourg, marche vers le Ministère de L'EN).

L'enseignement supérieur doit être massivement présent dans la rue jeudi après-midi: nous devons être visibles, en solidarité et aux côtés des collègues du Primaire et du Secondaire, pour défendre ensemble le système éducatif, de la maternelle à l'université.

L'université Paris 13 (Villetaneuse) soutient les personnels en lutte. Les enseignants d'Histoire et de Géographie de l'université de Marne-la-Vallée appellent à la grève et aux manifestations de convergence supérieur-primaire-secondaire.

Voir aussi le dossier: L'académie de Créteil de plus en plus mobilisée contre la casse de l'Éducation publique

Ci-dessous:

- Appel de la FSU 93 pour le jeudi 18 février.

- Appel intersyndical pour les journées du 16 et 18 février


LA FSU 93 (SNES - SNUipp - SNEP- SNASUB - SNUep - SNESUP-* *SNUAS/FP- SNICS - UNATOS - SDU-CLIAS...)
appelle à la poursuite de l'action dans les établissements et les écoles de Seine Saint Denis.

http://fsu93.org/

Manifestation à 14 h Luxembourg en direction du ministère

La mobilisation des personnels de l'éducation doit s'amplifier contre les réformes gouvernementales et contre les suppressions de postes dans l'éducation.

Dans l'éducation, après la réforme du primaire et de celle de la voie professionnelle, les suppressions de postes, les réformes du second degré celles du supérieur et de la recherche, celle de la formation des enseignants, de la gouvernance et des EPLE confirment l'abandon de l'objectif affiché de la réussite de tous les jeunes de la maternelle à l'université.

Les suppressions de postes ont forcément des conséquences sur les conditions de travail de l'ensemble des personnels et d'étude des élèves, conséquences encore plus fortes dans un département comme la Seine Saint Denis. Dans les écoles, collèges et lycées, les opérations de carte scolaire sont marquées par un appauvrissement du système éducatif et ses conséquences désastreuses. Les actions liées à la préparation de la rentrée 2010 se développent.

Dans le second degré, après la publication des décrets et arrêtés organisant les réformes Chatel (gouvernance EPLE, voie générale et technologique, orientation) et avec les annonces de suppression de postes, la mobilisation s'organise dans nombre d'établissements, notamment contre la réforme des lycées. La FSU soutient ces actions menées à l'appel des syndicats nationaux et appelle à les développer.

Dans le premier degré le non – remplacement des maîtres absents devient une véritable catastrophe pour les élèves. Ce sont des milliers de journées qui n'ont pas été remplacées !

Pour les enseignants des écoles, c'est tous les jours des élèves en plus dans les classes et des conditions de travail qui se dégradent. Le gouvernement s'est obstiné à ne pas recruter de personnels sur la liste complémentaire malgré les nombreuses actions des personnels et des parents. Par contre le choix a été fait d'introduire la précarité, par le recrutement de personnels inscrits au concours, en développant les contrats à durée déterminée d'une semaine renouvelables quatre fois ( conséquence de la réforme de la formation des maîtres).

La destruction annoncée de la formation des maîtres va provoquer dés la rentrée prochaine la nomination à plein temps et sans réelle formation des enseignants dans les écoles, les collèges et les lycées. C'est l'assurance de conditions de travail catastrophiques pour les personnels et de conditions d'étude dégradées pour nos élèves. Leur remplacement pendant les périodes de formation par des étudiants de master préparant le concours est tout aussi inacceptable.

Les décrets d'application de la loi sur la mobilité des fonctionnaires vont bientôt entrer en vigueur et autoriser les autorités à placer en disponibilité d'office (sans traitement) les personnels qui refuseront trois propositions de réaffectation… En cette période de mise en oeuvre de la RGPP, de fermetures de postes, de réorganisation des services (IA, Rectorat), les personnels ont tout à craindre de ces mesures.

La FSU conteste le traitement de la sécurité desétablissements scolaires essentiellement par la voie de dispositifssécuritaires et répressifs. Ceux-ci ne cessent de montrer leurs échecs,participent à la diffusion d'une représentation négative de la jeunesseet augmentent les difficultés vécues par les élèves et les personnels.

La diminution du nombre des personnels formés et qualifiés dans les établissements scolaires, ainsi que l'application de réformes engagés par le gouvernement, produisent de l'exclusion et donc de la violence - dont les élèves sont les premières victimes.

La FSU rappelle que c'est par le renforcement des équipes pluri-professionnelles complètes (COP, CPE, Assistants Sociaux, Infirmières, Médecins scolaires, personnels administratifs, personnels techniques, personnels de direction, personnels de Vie Scolaire, …) que des solutions concrètes et pérennes pourront voir le jour.

Après les mobilisations impulsées notamment par la FSU et ses syndicats (grève du 24 novembre, du 21 janvier, manifestation nationale pour l'éducation le 30 janvier), la mobilisation se poursuit en Seine Saint Denis suite aux actions de grève impulsées par les collègues desétablissements du second degré à Aubervilliers.La FSU de Seine Saint Denis avec ses syndicats considère qu'il fauttravailler à la construction d'un mouvement d'ampleur pour empêcher legouvernement de poursuivre sa politique destructrice des services publics et du nôtre en particulier.

Dans la poursuite de tout ce qui a déjà été engagé, nous appelons l'ensemble descollègues à envoyer un signe clair au gouvernement. Nous allons partiren vacances en démontrant notre détermination à empêcher lesrégressions annoncées en faisant grève le jeudi 18 février en SeineSaint Denis. Nous considérons que la généralisation de l'action doit se construire à la rentrée des congés de février et nous appelons les collègues des écoles et des établissements à structurer l'action dans les villes, en liaison avec les parents d'élèves. Tous ensemble, pour obtenir :

puce.gif le retrait des décrets sur la formation des maîtres
puce.gif le retrait de la réforme du lycée
puce.gif Une véritable réforme de l'enseignement professionnel
puce.gif le retrait de la loi et des décrets sur la mobilité
puce.gif La création de milliers de postes pour le service public d'éducation.

Tous en grève le jeudi 18 février Tous dans la construction de l'élargissement de l'action au retour des congés de Février !

Manifestation à 14 h Luxembourg en direction du ministère

Appel intersyndical pour les journées du 16 et 18 février

ACADÉMIE DE CRÉTEIL

Suite à l'action et à la grève d'établissements de plus en plusnombreux, et suite au refus du ministre de nous entendre, nosorganisations appellent à amplifier la mobilisation autour de laplateforme suivante :

  • Contre les suppressions de postes, pour le recrutement depersonnels statutaires : enseignants, CPE et vie scolaire, conseillersd'orientation psychologues… Créations de milliers de postes, réemploiet titularisation des contractuels et vacataires.
  • Pour le retrait des réformes Chatel : lycée général et technologique,gouvernance des EPLE, orientation.
  • Pour retrait de la réforme de la formation des maîtres, non àl'affectation des enseignants stagiaires sur des postes à temps complet.
  • Pour la défense de la voie professionnelle, retrait de la généralisation des bacs pro 3 ans.
  • Contre la dégradation des conditions de travail des personnels etdes élèves : effectifs surchargés, violences et incivilités, pression àla multiplication des réunions et des tâches diverses.

STOP aux réformes gouvernementales qui n'ont qu'un seul objectif : casser le service public d'Éducation

Nos organisations CGT-Educ'action,CNT-Education, FIDL, SNCL-FAEN, SN-FO-LC, SNES, SNUEP, Sud-Education del'académie de Créteil appellent à la grève et à la manifestation lemardi 16 et le jeudi 18 février, en convergence avec le premier degré.

GRÈVES ET MANIFESTATIONS


MARDI 16 FEVRIER
Rendez vous 14h à ODÉON

JEUDI 18 FÉVRIER
Rendez-vous 14h au Luxembourg vers le Ministère