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L'engagement dans les romans féminins de la Grande-Bretagne des XVIIIe et XIXe siècles

L'engagement dans les romans féminins de la Grande-Bretagne des XVIIIe et XIXe siècles

Publié le par Florian Pennanech (Source : Elise OUVRARD)

Colloque

L'engagement dans les romans féminins de la Grande-Bretagne des XVIIIe et XIXe siècles 


Les 17 et 18 juin 2010

Maison de la Recherche en Sciences humaines (MRSH – UMS 843 CNRS)
Université de Caen

Centre de Recherche Littératures et Sociétés Anglaises et Américaines – LSA
de l'Équipe de recherche interdisciplinaire sur la Grande-Bretagne,
l'Irlande et l'Amérique du Nord – ERIBIA (EA 2610)

Dès que le roman prend son essor, on note la place importante qu'occupent les femmes en tant que lectrices mais aussi en tant qu'auteurs puisque sur 2000 ouvrages parus au XVIIIe siècle, on dénombre 600 romans féminins. On peut alors s'interroger sur la manière dont elles utilisent ce moyen d'expression et se demander si par son désir d'égalité sociale et politique, Mary Wollstonecraft n'ouvre pas la voie d'une littérature féminine britannique marquée par l'engagement. Précisons dès maintenant qu'au cours de ce colloque, il conviendra d'étudier les caractéristiques de l'engagement aux XVIIIe et XIXe siècles, en se référant au sens qu'il avait à l'époque et qui se distingue de celui qu'il prit au XXe siècle.

            Un premier axe pourrait se concentrer sur les différents aspects de l'engagement tel qu'il est dépeint dans les romans : politique, social, religieux, moral, intellectuel, artistique... Il serait très intéressant d'envisager les sources d'inspiration de ces engagements ; outre les oeuvres de femmes de lettres telles que Hannah More, Mary Wollstonecraft, Jane Austen, Elizabeth Gaskell, George Eliot, Margaret Oliphant, ou encore les Brontë (la liste n'est pas exhaustive…), on pourrait envisager le rôle joué par certaines grandes figures de l'époque telles que Harriet Martineau ou encore Harriet Taylor Mill, épouse de John Stuart Mill, mais aussi par certains idéaux et parmi eux, celui connu sous le nom de « New Woman ».

Un deuxième axe pourrait s'intéresser à la forme que cet engagement prend. A-t-il une influence sur les stratégies d'écriture des femmes écrivains? Quelles traces laisse l'engagement dans le texte même ? Est-il toujours décelable ? S'exprime-t-il parfois dans le hors-texte ? Et plus généralement, la voie/voix choisie par ces femmes-écrivains est-elle la même que celle utilisée dans la société de l'époque ?

Merci d'envoyer vos propositions (une page A4 maximum) avant le 1er décembre 2009 à Élise Ouvrard (ouvrard_elise@hotmail.com)

Commitment in British Women Writers' Novels of the 18th and 19th Centuries 

As soon as novels developed, women played an important role both as readers and as authors, since among the 2,000 works which were published in the 18th century, 600 were written by women. One can then wonder about the way they used that means of expression and ask whether Mary Wollstonecraft opened the path for a British female literature characterized by commitment through her desire for political and social equality with men. Let us specify that during that conference the term “commitment” will be used in the sense it had in the 18th and 19th centuries rather than in the sense it took in the 20th century.

            Some could focus on the different aspects of commitment whether it is political, social, religious, moral, intellectual, artistic… It would also be quite interesting to consider the sources of inspiration for that commitment in novels by Hannah More, Mary Wollstonecraft, Jane Austen, Elizabeth Gaskell, George Eliot, Margaret Oliphant, or the Brontës (this is not an exhaustive list). Besides one could deal with the role played by some major figures such as Harriet Martineau or Harriet Taylor Mill, John Stuart Mill's wife, but also by some ideals and among them that of the “New Woman”.

Other proposals could be centred on the form that commitment takes on. Does it influence women writers' strategies for articulating their experience? How does commitment characterize the very text? Does it make itself known always strikingly? And more generally are women writers' means of expression the same as those adopted in the society of the time?

Please send your proposals (one A4 page maximum) before 1st December 2009 to Elise Ouvrard (ouvrard_elise@hotmail.com).