Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Pour des raisons qui tiennent à la façon dont nos interlocuteursministériels ont géré ce conflit, ce semestre aura été difficile pourtous. Nous avons tenté de nous inscrire dans une mobilisation quiconcernait au premier chef le devenir des doctorants et du servicepublic d'enseignement tout en tentant de conserver certains espaces deréflexion à l'occasion de séminaires. C'est dans cette perspective quenous comptions maintenir le colloque "Mythes et sciences humaines"des 4et 5 juin. Qu'il coïncide avec la "Marche de tous les savoirs" du 4juin- prévue jusqu'à une date récente le 27 mai - marche qui devraitsignifier que ces exigences demeurent en cette fin d'annéeuniversitaire, rendrait sa tenue peu cohérente avec les équilibres quenous avons tentés de maintenir.
Il est donc remis à la rentrée universitaire à une date qui vous seraprécisée rapidement.
En pensant pouvoir compter sur votre compréhension...
Cordialement
Danielle Tartakowsky
Françoise Crémoux
Françoise Graziani
SÉMINAIRE DE L'ECOLE DOCTORALE PRATIQUES ET THÉORIES DU SENS
COLLOQUE MYTHES ET SCIENCES HUMAINES
Université Paris 8,Amphithéâtre D003
Jeudi 4 et Vendredi 5 Juin 2009
L'anthropologie et laphilosophie enseignent que toutes les sociétés anciennes savaient tirerde leurs mythes une efficacité politique, éducative et thérapeutiquedont nous n'avons pas encore épuisé la complexité et les paradoxes. Auxorigines de nos modernes sciences humaines, l'interprétation des mythesfut de l'Antiquité à la Renaissance un des fondements de la cultureeuropéenne, et tout au long du XXe siècle la psychanalyse, lalinguistique, le structuralisme, le comparatisme et l'histoire desreligions n'ont cessé d'actualiser les pratiques herméneutiqueshéritées des philosophes, des poètes et des mythographes. Qu'en est-ilaujourd'hui ? Quelle place accorder à l'étude des mythes dans l'avenirdes sciences humaines, pour quels nouveaux usages ? Et quelle nécessitéy a-t-il à inventer des mythes modernes ? Les mythes servent-ils àtromper ou à comprendre, à divertir ou à guérir, à manipuler l'opinionou à résister ? Ce colloque interdisciplinaire se propose d'interroger,en croisant les perspectives, les conditions de possibilité d'uneréévaluation de ce que l'ancienne science des mythes peut apporter pourpenser dans leur continuité le passé, le présent et le futur del'histoire humaine.
JEUDI 4 JUIN
L'ANCIENNE SCIENCE DES MYTHES
Coordination : Françoise Graziani
9h30. Françoise Graziani (Paris 8), Mythographie et synthèsedes sciences
10h15. Claude Calame (EHESS), Pour une anthropologie historiquedes mythes grecs
11h. Pause
11h30. Jackie Pigeaud (Nantes - IUF), Mythes et médecine dansl'antiquité
12h15. Jean-Luc Lambert (EPHE), Les mythes dans l'ouest sibérien
13h. Pause déjeuner
14h30. Françoise Bader (EPHE), La langue des dieux
15h15. Suzanne Said (Nanterre - Columbia), Mythe ethistoriographie grecque
16h. Pause
16h30. Jacqueline Fabre-Serris (Lille 3), La psychologie commescience du mythe chez Ovide
17h15. Michèle Le Doeuff (EHESS), Ce que la philosophie peutvouloir aux mythes
VENDREDI 5 JUIN
NOUVEAUX MYTHES, NOUVEAUX USAGES
Coordination : Françoise Crémoux
Tous les participants sontinvités à dialoguer autour de quatre Tables rondes :
9h30. Mythes et psychanalyse (table ronde à confirmer)
11h. Pause
11h30. Mythes au féminin (Nadia Setti, Béatrice Rodriguez)
13h. Pause déjeuner
14h30. Mythes économiques (Marie Cuillerai, Michel Margairaz)
16h. Pause
16h30. Mythes et politique (Françoise Crémoux, Michèle RiotSarcey, Danielle Tartakowsky)