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L'action des institutions dans la question des premiers romans

L'action des institutions dans la question des premiers romans

Publié le par Camille Esmein (Source : Johan Faerber)

Semaine spéciale: le premier roman (3)
Emission "Entre les lignes" de Louis-Philippe Ruffy
Radio Suisse Romande Espace 2, 11 h et 19h.


Pour clore cette semaine ouverte avec Marie-Odile André et Johan Faerber à l'occasion de la parution de leur ouvrage de référence Premiers romans. 1945-2003 paru aux Presses Sorbonne Nouvelle (2005), concluons par l'action des institutions dans la question des premiers romans par des entretiens proposés par Louis-Philippe Ruffy et David Collin
Rencontre avec Véronique Rascle, directrice du Festival du premier roman de Chambéry, Françoise Fornerod et Sylviane Dupuis, membres du jury du Prix Georges-Nicole.

Le Festival du premier roman de Chambéry a à coeur de promouvoir la lecture de premiers romans, de découvrir de nouveaux talents, de soutenir la création littéraire et de favoriser l'échange entre les écrivains et le public.
De l'automne au printemps, une année de lectures et de débats s'offre à ceux et celles qui souhaitent s'y adonner, dans différents lieux de la cité : cafés, lycées, collèges, bibliothèques, hôpital…
Au terme de ces échanges, quatorze auteurs francophones et deux auteurs étrangers (italien et espagnol) sont invités à rencontrer les lecteurs lors du Festival en mai. A Chambéry, pas de prix, mais quatre jours et trois nuits de rencontres, de débats, de lectures, d'ateliers pour découvrir de jeunes auteurs, alimenter une réflexion autour de la littérature contemporaine et la lecture.
L'édition de cette année, la dix-neuvième, se tiendra du 18 au 21 mai 2006.
Quant au Prix Georges-Nicole, il constitue une sérieuse aide à la création littéraire émergente en Suisse Romande dans la mesure où il assure son lauréat d'une publication chez Bernard Campiche. Décerné neuf fois depuis sa création en 1969 à un écrivain jamais édité, il ne connaît aucune limite d'âge.
Le Prix a consacré onze écrivains : en 1969 à Anne-Lise Grobéty : Pour mourir en février, et à Jean-Marc Lovay : Épître aux Martiens; en 1974 à Marie-José Piguet: Reviens ma douce, et à Dominique Burnat: Le Mouroir; en 1977 à Catherine Safonoff: La Part d'Esmé; en 1987 à François Conod: Ni les ailes ni le bec; en 1991 à Hubert Auque: José (Joselito); en 1994 à Élisabeth Horem: Le Ring; en 1997 à Sylvaine Marguier: Le Mensonge; en 2001 à Thierry Luterbacher: Un cerisier dans l'escalier, et à Yves Rosset: Aires de repos sur l'autoroute de l'information.
Ami de Gustave Roud et de Maurice Chappaz, Georges Nicole (1898-1959) a été poète lui-même. C'est en souvenir de ce critique perspicace et chaleureux que Bertil Galland et Jacques Chessex ont créé à l'époque cette distinction littéraire de poids.