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L'exil au féminin. Hommage à Sanda Stolojan

L'exil au féminin. Hommage à Sanda Stolojan

Publié le par Vincent Ferré (Source : Corina Moldovan)

Le Centre d’études interdisciplinaires Henri Jacquier de la Faculté des Lettres de l’Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca

 

                                                            

                                                            Colloque International

                                     L'exil au féminin. Hommage à Sanda Stolojan

                                                            18-19 septembre 2015

                                    Université Babeș-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie

            La série des conférences du Centre d’études interdisciplinaires Henri Jacquier continue avec le même enthousiasme son projet interdisciplinaire. Cette deuxième édition rend hommage à une autre femme de lettres et personnalité publique roumaine, Sanda Stolojan, de la disparition de laquelle s’est écoulée cette année une décennie.

            Sanda Stolojan (née à Bucarest, en 1919, décédée à Paris, en 2005), elle a dû quitter son pays en 1962 pour des raisons politiques. Elle a été l’interprète officielle des présidents français de Gaulle et Mitterand dans leurs visites en Roumanie. Elle a été la présidente de la Ligue pour la défense des droits de l’homme en Roumanie (1984-1991).Elle publie de la poésie, de la prose, des chroniques littéraires et des essais dans des revues consacrées françaises et francophones comme Journal de Genève, Esprit, Cahiers de l’Est, Lettre Internationale, etc. Ses volumes de vers Dans les brisures, Sur les abîmes verts, Bruine de nulle part, ainsi que des mémoires apparaissent chez des maisons d’éditions françaises, étant traduits en partie en roumain après 1989. Elle traduit en français des extraits de Cioran et de Blaga.

             La dimension de l’exil chez Sanda Stolojan prend la forme d’un espace particulier, un « entre-deux » qui l’angoisse, comme si elle était prise entre « deux massifs » et ayant peur de ne pas « tomber dans la crevasse qui les sépare » ; en plus, son identité est devenue incertaine, car elle ne se sent plus appartenir ni à celle qu’elle avait été avant l’exil ni à celle qu’elle est dans son pays d’adoption.

C’est en termes de géographie et d’identité perdue qu’on se propose d’analyser l’exil pendant les journées de ce colloque

            -l'exil comme un tiers espace

            -l’identité de l’exil perçue en termes d’ « intergroupe »

            -le nomadisme

            -territorialisation/déterritorialisation

            -raconter les lieux et expérience de soi

            -la vie en exil de la communauté roumaine de Paris et d'autres capitales européennes

            -la vie et l’œuvre de Sanda Stolojan

           Les frais de participation s'élèvent à 60 euros pour les professeurs/professeures et 25 euros pour les doctorants/doctorantes. Ces frais comprennent uniquement les repas et le cocktail.

Organisatrices du colloque :

Corina Moldovan, directrice du centre Henri Jacquier, professeur

Ioana Cosma, docteur ès lettres, membre du centre Henri Jacquier