Agenda
Événements & colloques
Nouvelles écritures du mal chez les créatrices hispaniques contemporaines (Clermont Ferrand)

Nouvelles écritures du mal chez les créatrices hispaniques contemporaines (Clermont Ferrand)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Catherine Songoulashvili)

Journée d’études : « Nouvelles écritures du mal chez les créatrices hispaniques contemporaines »

Université Clermont Auvergne

Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS - EA 4280)

MSH de Clermont-Ferrand, amphi 220

 

Equipe: « Ecritures et Interactions Sociales »

Programme : « Genres littéraires et gender »

 

Journée d’études organisée par le Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS - EA 4280) en collaboration avec l’InstitutCervantes de Lyon, l’Ambassade d’Espagne à Paris etGradiva – Créations au féminin, sous la responsabilité scientifique de Assia Mohssine et Samuel Rodríguez

 

Les créatrices hispaniques contemporaines, dans une interaction sociale et historique claire, élaborent de nouvelles représentations du mal à partir de genres divers qui interrogent et (ré) investissent « l’éternel féminin ». Le conte de fées, le roman ou le journal intime sont proposés comme des genres de déconstruction des schémas traditionnels : la princesse n’attend pas d’être sauvée par le prince et, comme dans l'image d’Uccello (Saint George et le dragon), elle s’accroche imperturbable au monstre. Autonome, elle construit son propre chemin. La Belle au bois dormant, la Petite Sirène, Electre, Antigone ou Ophélia ne dépendent plus du genre masculin. La « muse sans corporéité » (Carmen Martín Gaïte) prend désormais forme et (re)construit esthétiquement la maladie, le malaise, la malédiction, le maléfice, le malentendu, la malfaisance, le malheur, la malice, la malignité. Quelles sont les représentations du mal que véhiculent les personnages féminins (ré)élaborés par les créatrices hispaniques contemporaines ? Y a-t-il une subversion des genres littéraires et du gender pour servir les représentations du mal ? Assistons-nous à une révision de la tragédie mythologique ? Ce sont ces processus sociopoétiques que nous souhaitons explorer lors de cette journée d’études.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 23 novembre 2018

 

8h30 Accueil des participant.e.s

9h Allocutions d’ouverture

Françoise LAURENT, directrice-adjointe du CELIS

Juana GIL FERNÁNDEZ (Directora del Instituto Cervantes de Lyon)

Assia MOHSSINE (Université Clermont Auvergne, CELIS), co-responsable du programme

Genres littéraires et gender

Samuel RODRÍGUEZ (Université Clermont Auvergne, CELIS) : Responsables scientifiques de la

journée d´études

 

  •  

Samuel Rodríguez (Université Clermont Auvergne, CELIS)

 

9h30 Fanny RUBIO (escritora, Universidad Complutense de Madrid) : La endemoniada María Magdalena.

  •  

 

10h00 Assia MOHSSINE (CELIS, Université Clermont Auvergne) : El mal deseo o ¿cómo se fabrica la piel de un deseo innombrable? Las violetas son flores del deseo de Ana Clavel

Le mal du désir. Les Violettes sont les fleurs du désir de Ana Clavel

 

10h45 Pause café

 

11h00 Corinne CRISTINI et Isabelle CABROL (Université Paris-Sorbonne) :

El “cuarto oscuro” de Ana María Matute como metáfora de los aprendizajes del mal y catarsis de la creación literaria. El caso de Paraíso inhabitado (2008).

El “cuarto oscuro” de Ana María Matute comme métaphore des apprentissages du mal et catharsis de la création littéraire. L´exemple de Paraíso inhabitado (2008).

 

11h30 Catherine BERTHET-CAHUZAC (Université Paul Valéry, Montpellier) :

Josefina Molina (1981): « Función de noche: las mujeres de la generación inocente ».

Josefina Molina (1981): « Función de noche: les femmes de la génération innocente ».

 

12h00 Débat

 

 

  •  

 

  •  

Assia Mohssine (Université Clermont Auvergne, CELIS

 

14h30 Ángel GARCÍA GALIANO (Universidad Complutense de Madrid) :

El ángulo del horror : la presencia del mal en la narrativa de Cristina Fernández Cubas.

L’angle de l´horreur : la présence du mal dans les romans de Cristina Fernández Cubas.

 

15h00 Samuel RODRÍGUEZ (Université Clermont Auvergne, CELIS) :

(Re)escrituras del mal en la obra de Espido Freire.

(Ré)écritures du mal dans l’œuvrede fiction d’Espido Freire.

 

15h30 Pause café

 

16h00 Mariola PIETRACK (Universidad Maria Curie-Sklodowska, Pologne) :

Las madres asesinas. El Dock (1993) de Matilde Sánchez y Matate, amor (2012) de Ariana Harwicz.

Les mères assassines. El Dock (1993) de Matilde Sánchez y Matate, amor (2012) de Ariana Harwicz.

 

16h30 Véronique PITOIS PALLARES (Université Paul Valéry, Montpellier III) :

La duplicidad como motivo del mal en El huésped de Guadalupe Nettel.

La duplicité comme motif du mal dans El huésped de Guadalupe Nettel.

 

17h00 Débat de clôture