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Michel Butor et la radio (Montpellier)

Michel Butor et la radio (Montpellier)

Publié le par Marc Escola (Source : Patrick Suter, Université de Berne)

Journée d'étude «Michel Butor et la radio»

Montpellier, Université Paul-Valéry, 23 avril 2021

 

La relation qu’entretient Michel Butor à la radio reste pour l’essentiel inexplorée. La plupart des études se limitent à deux œuvres des années 1960 : Réseau aérien, sous-titré Texte radiophonique (1962) et 6 810 000 litres d’eau par seconde, sous-titré Étude stéréophonique (1965). La critique ne considère cependant la plupart du temps que les versions imprimées, sans prendre en compte les réalisations radiophoniques effectuées en France et en Allemagne (v. bibliographie critique ci-après). Certes, ces deux œuvres sont importantes dans l’itinéraire de Butor, qui, se détournant de la voie qu’il avait poursuivie jusqu’à Degrés en 1960, fait de l’écriture de ces « poèmes longs » pour la radio, intégrant « des éléments romanesques » et « les éléments d’un essai[1] », l’une des voies de sortie du roman – « cette forme littéraire si codifiée » qu’elle « ne suffisait plus pour intégrer tout ce que je voulais y mettre », expliquera Butor à André Clavel[2]. Après le tournant de Mobile (1962), ces œuvres contribuent par ailleurs à développer l’entreprise, poursuivie par Butor, de renouvellement de l’objet livre – une direction très tôt commentée de son activité d’auteur[3]. Dans la mesure où elles constituent des essais de typographie auditive, ces œuvres apparaissent comme des livres faits pour être lus chez soi et en quelque sorte interprétés sans instrument. Mais à ne plus voir que le « texte radiophonique » de Réseau aérien ou 6 810 000 litres d’eau par seconde, on a oublié le devenir sonore de textes qui sont aussi des partitions, de sorte qu’une approche neuve de ce corpus, en plus de les interroger comme poèmes, équivaudrait à les penser en fonction des deux médias à la fois, et non de l’un ou de l’autre seulement. C’est que Butor n’est pas seulement un auteur de l’écrit, et que l’oralité – avec ses différents canaux – constituait à ses yeux une dimension fondamentale de la littérature.

L’attention prêtée à Réseau aérien et à 6 810 000 litres d’eau par seconde fait oublier que la présence de l’écrivain sur les ondes ne se limite aucunement à ces deux œuvres. On ne sait plus guère que Butor a aussi écrit pour ses traducteur et réalisateur allemands attitrés au Süddeutscher Rundfunk de Stuttgart, Helmut Scheffel et Heinz von Cramer, une adaptation radiophonique de Description de San Marco en 1970, et autorisé au moins – et peut-être suivi – leur adaptation de « La Gare Saint-Lazare » en 1968 (tiré d’Illustrations, 1964). On ignore qu’il a accompagné la mise en ondes par l’Atelier de création radiophonique de France Culture d’un de ses longs poèmes, L’Œil des Sargasses (1970), et réalisé avec le compositeur René Koering pour le même ACR, avec Centre d’écoute (1972), une étonnante partition texte-voix-musique. On ne perçoit pas que, dans les années 1980, il a collaboré pour le même ACR à plusieurs documentaires de création de Kaye Mortley, notamment les très beaux « films radiophoniques » sur l’Australie de 1985, C’est au printemps qu’on moissonne les moutons et Des antipodes aux antipodes. Et l’on ne sait sans doute pas qu’il a conçu lui-même, selon le principe de la collection Le Bon plaisir de…, les 3h30 de l’émission qui lui est consacrée sur France Culture en septembre 1985 ; ou que Mobile, mis en ondes par Jean Cholet, a fait l’objet d’une diffusion sur la Radio Suisse Romande du 26 novembre au 3 décembre 1989 (avant de passer sur France Culture les 16 et 23 juillet 1990).

À tout cela s’ajoute une production parlée extrêmement abondante (en France et en Suisse au moins), composant en désordre le vaste répertoire d’un ensemble de postures et de styles vocaux qui restent à explorer, à qualifier, à interpréter. On entend Butor lire ses œuvres ou celles des autres, dans des situations plus variées qu’on ne l’imaginerait. En 1967 par exemple, pour une « Quinzaine de la lecture » sur France Culture, il lit des textes de Hugo, Marco Polo et Montaigne, et il les commente en compagnie de cadres de l’usine atomique de Cadarache et de vendeurs et vendeuses d’un grand magasin de Toulouse.

À la radio, on entend Butor parler – des dizaines de fois par an dans les années 1970-1990 – sur toutes sortes de sujets que sa culture encyclopédique lui fait un jeu et une joie d’évoquer au micro. Cette pratique va bien au-delà du simple effet boomerang évoqué dans son Michel Butor par Michel Butor chez Seghers (2003), quand il écrit : « On a voulu me renvoyer les questions que je posais, si bien qu’une partie considérable de ma vie littéraire a pris forme d’interviews ». Car même si c’est aussi comme commentateur et critique de ses œuvres qu’il a été sollicité et qu’il s’est prêté à la pratique de l’interview de circonstance ou de l’entretien de fond (en studio ou chez lui, les « visites à l’écrivain » se faisant plus fréquentes et plus longues avec les années), l’entretien est chez lui irréductible à une pure visée médiatique. Butor considère le dialogue au long cours comme un genre littéraire à part entière, en signalant à l’occasion l’importance des Conversations avec Goethe d’Eckermann.

Parmi les entretiens radiophoniques, ceux réalisés avec Georges Charbonnier – parus chez Gallimard en 1967 avant d’être fortement recomposés pour la publication – restent à étudier non seulement dans leur version imprimée, mais aussi dans celle qui a été diffusée sur France-Culture (12 émissions pluri-hebdomadaires de 20 mn du 30 janvier au 26 février). Leur étude se devrait d’intégrer les enregistrements d’origine, conservés à l’Ina, dont de nombreux passages constituent des chutes de la version diffusée et/ou imprimée. D’autres ensembles apparaissent prometteurs : les quatre entretiens de 1973 avec Pierre Lhoste sur France Inter (jeudis 6, 13, 20 et 27 septembre, 21h40-22h) sont complètement oubliés. Quant aux dialogues méconnus de 1976 avec le peintre (et écrivain) Camille Bryen – 5 émissions quotidiennes de 25 mn du lundi 5 au vendredi 9 avril –, ils présentent l’intérêt supplémentaire d’un renversement de rôles, Butor occupant pour une fois, avec une audible jubilation amusée, la place du questionneur amical. Enfin, du fait de son poste de professeur à l’Université de Genève, et de sa proximité avec la même ville où il avait déjà enseigné dans les années 1950, l’activité radiophonique de Butor a été importante à la Radio Suisse Romande (RSR). Butor y a abordé parfois son œuvre, mais d’autres fois des œuvres d’écrivains ou artistes qu’il a fréquentés (Balzac, Stravinski, Rimbaud, Hugo, Beckett ou Pinget).

On le voit, les rapports de Michel Butor à la radio sont variés, et cette journée d’étude entend opérer une réévaluation globale des enjeux de son activité radiophonique, multiforme et de longue durée, tout en en interrogeant les enjeux au regard du dialogue mené avec la littérature, les arts et leurs médias. Les organisateurs de la journée d’étude attendent des intervenants, soit qu’ils proposent des relectures à nouveaux frais des corpus identifiés (Réseau aérien, 6 810 000 litres d’eau par seconde), soit qu’ils explorent les vastes corpus sonores et radiophoniques oubliés ou méconnus, soit encore qu’ils se penchent sur la place de la radio dans la poétique délibérément intermédiale de Michel Butor. Enfin, les intervenants pourront interroger la posture publique de Butor sur les ondes, ou le rôle général qu’occupe la radio dans son œuvre sur le plan de l’imaginaire – dans l’appréhension du monde contemporain, de la musique, du corps, ou encore du rêve – et de celui de la poésie.

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Cette journée d’étude est le fruit d’une collaboration entre l’Institut de langue et de littérature françaises de l’Université de Berne et le laboratoire RIRRA21 de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, en partenariat avec l’Ina.

Un résumé de 500 mots (ou 3000 signes espaces compris) est à envoyer à :

Patrick Suter (patrick.suter@rom.unibe.ch) et à Pierre-Marie Héron (pierre-marie.heron@univ-montp3.fr)

avant le 30 septembre 2020.

Seront précisés : quelques éléments bio-bibliographiques, le rattachement institutionnel de l’auteur.e de la proposition.

Le format des communications sera de 30 mn, diffusion d'extraits incluse, discussion non comprise.

Les réponses seront adressées le 23 octobre 2020.

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BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

 

Connaissance et consultation des corpus radio

Dictionnaire Butor, site réalisé par Henri Desoubeaux : http://henri.desoubeaux.pagesperso-orange.fr/ [permet de retrouver pour la plus grande partie l’activité radiophonique de Michel Butor]

[France]

France Culture : https://www.franceculture.fr/recherche?q=michel+butor propose 23192 résultats, toutes émissions mêlées (avec ou sur Butor, avec ou sans archives), dont les posthumes. Beaucoup de ces émissions peuvent encore être écoutés en ligne.

Institut national de l’audiovisuel (Ina) : l’intégralité des archives « Butor » de Radio France est conservée par l’Ina. Elle est accessible à l’Inathèque de France à Paris. Toutes les archives numérisées le sont aussi dans l’ensemble des lieux de consultation de l’Ina ou accrédités (http://www.inatheque.fr/consultation.html). Le catalogue de l’Ina, qui donne accès aux notices documentaires des programmes de radio, de télévision, des archives écrites et du web media de l’Ina, est consultable en ligne à l’adresse suivante : http://inatheque.ina.fr/. On trouvera sur https://www.ina.fr/ des extraits d’émissions tv ou radio accessibles gratuitement : pour Butor, 13 résultats vidéos, dont les passages de l’écrivain à « Lectures pour tous » en 1957 (à propos de La Modification) et 1962 (à propos de Mobile) et 19 audios, dont les entretiens de 1967 avec Georges Charbonnier.

[Suisse]

Radio Télévision Suisse (émissions radiophoniques) :

https://www.rts.ch/services/archives/?q=%22Michel%20Butor%22&sort=-score,-isDuplicate,-publicationDate&minYear=1956&maxYear=2020&page=3 [page consacrée à Michel Butor sur le moteur de recherche de la Radio Télévision Suisse, qui rend compte de sa présence sur la Radio Suisse Romande ainsi que sur la Télévision Suisse Romande]

 

Mises en ondes des œuvres de Butor

[France] Réseau aérien, « symphonie aérienne pour moteurs d’avion et voix humaine », France III National, « Quinzaine de l’aviation » [à l'occasion du 50e anniversaire de la mort de Wilbur Wright], samedi 16 juin 1962, 21h. Durée : 1h43. Prod. Georges Charbonnier. Adapt. Janine Charbonnier. Réal. Alain Barroux. Avec : Nelly Benedetti, Héléna Bossis, Michel Bouquet, Pierre Delbon, Michel Etcheverry, René Farabet, Françoise Fechter, Jean Martin, Pascal Mazzotti, Nathalie Nerval.

[Allemagne] Fluglinien [Réseau aérien], SDR, Südfunk 2, mercredi 12 décembre 1962, 20h30-22h15 [monophonie]. Trad. Helmut Scheffel. Réal. Heinz von Cramer. Avec : Dagmar Altrichter, Lukas Amman, Roma Bahn, Rolf Boysen, Ruth Hellberg, Paul Hoffmann, Ina Peters, Solveig Thomas, Karl-Michael Vogler, Klaus-Jürgen Wussow.

[Allemagne] 6 810 000 Liter Wasser pro Sekunde [6 810 000 litres d'eau par seconde], SDR /NDR, mercredi 1er décembre 1965 [monophonie]. Durée : 1h20. Trad. Helmut Scheffel. Réal. Heinz von Cramer. Avec : Rolf Boysen, Monika Debusmann, Melanie de Graaf, Edith Heerdegen, Paul Hoffmann, Mila Kopp, Werner Pochath, Lieselott Reger, Uta Rücker, Heiner Schmidt, Marianne Simon et alii.

[Grande-Bretagne] 1 ½ Million Gallons of Water a Second [6 810 000 litres d'eau par seconde], BBC Home Service, mercredi 1er décembre 1965, 20h-21h. Adapt., trans., réal. Rayner Heppenstall. Avec : Heron Carvic, Cécile Chevreau, Robert Eddison, Nigel Graham, Garard Green, Eva Haddon, Marvin Kane, Arthur Lawrence, Miriam Margolyes, Allan McClelland, Jane Jordan Rogers, Alan Tilvern, Mavis Villiers, Mary Wimbush.

[France] 6 810 000 litres d'eau par seconde, étude stéréophonique, France-Culture [monophonie] & France-Musique [stéréophonie], mercredi 22 novembre 1967. Durée : 1h02. Réal. Philippe Guinard. Avec : Marie-Claire Achard, Nadine Alari, Madeleine Barbulée, Jean Brunel, Anne Caprile, Jean- Roger Caussimon, François Chaumette, Anne Doat, Jean-Marie Fertey, Fred Fisher, Patrice Galbeau, Denise Gence, Danièle Girard, Christiane Lasquin, Fernand Ledoux, Darling Legitimus, Marion Loran, Colin Mann, Denis Manuel, Pascal Mazzotti, Vicky Messica, Jean Négroni, Gastone Orefice, Roger Pigaut, Madeleine Renaud, Douta Seck, Claire Versane.

[Allemagne] Der Bahnhof Saint-Lazare [extrait de Illustrations I] SDR/WDR, mardi 5 novembre 1968 [stéréophonie]. Trad. Helmut Scheffel. Réal. Heinz von Cramer. Avec : Hans Caninenberg, Melanie de Graaf, Ruth Hellberg, Hans Mahnke, Lola Müthel, Peter Roggisch, Ernst-August Schepmann, Heiner Schmidt, Elisabeth Schwarz, Charlotte Weninger.

[Allemagne] Beschreibung von San Marco [Description de San Marco], SDR/BR/WDR/SWF, dimanche 13 mai 1970 [stéréophonie]. Durée : 1h14. Adapt. par l'auteur. Trad. Helmut Scheffel. Réal. Heinz von Cramer. Avec : Gerd Anthoff, Marlies Compère, Hannelore Cremer, Michael Lenz, Jürgen Netzger, Karl Heinz Peters, Horst Sachtleben, Monika Schwarz, Klaus Schwarzkopf, Gertrud Sorge, Gisela Stein, Selma Ufer, Uli Wagner.

[France] L’Œil des sargasses, « poème », France Culture, « Atelier de création radiophonique : Réseau Un : Bergeret, Butor, Lacan, Malec », dimanche 29 novembre 1970, 20h15-22h30. Durée : 13 mn 40. Réal. Claude Roland-Manuel. Avec : Nelly Borgeaud, Véra Feyder, Samo Hubard, Jean Topart et l’auteur.

[France] Michel Butor et René Koering, Centre d’écoute, France-Culture, « Atelier de création radiophonique : Écho ‒ Écoutes » et RTB 3e programme, dimanche 9 juillet 1972, 20h30-23h05 [stéréophonie]. Durée : 39 mn. Musique électroacoustique de René Koering. Avec : Thalie Frugès, Katia Labèque (piano), Marielle Labèque (piano), Michel Portal (clarinette), Tamia (chant) et l’auteur. Sélection pour le Prix Italia.

[France] Mobile, France Culture, lundi 16 et 23 juillet 1990, 21h30-22h30 [stéréophonie]. Diffusion en deux parties, durée totale : 2h. Adapt. de l’auteur. Réal. Janine Chollet. Avec : Janine Chollet et l’auteur. [D’après le Dictionnaire Butor d’Henry Desoubeaux, une diffusion antérieure a eu lieu sur la RSR du 26 novembre au 3 décembre 1989.]

 

Études critiques

Calle-Gruber Mireille, « The Blue Note ou Les Anamorphoses d’une phrase, ou plutôt : Le Discours des Chutes » [6 810 000 litres d’eau par seconde], in Mireille Calle-Gruber (dir.), Butor et l’Amérique, Paris, L’Harmattan, 1998, p. 232-248.

Chavdarian Séda A., « Images of Chaos in Butor’s Mobile, 6 810 000 litres d’eau par seconde, and Où », Perspectives on Contemporary Literature, 1984, n° 10, p. 49-55.

Coste Marion, Une leçon de musique donnée aux mots : ruser avec les frontières dans l’œuvre de Michel Butor, Paris 3 et EHESS, thèse de doctorat sous la direction de Mireille Calle-Gruber et Laure Schnapper, 2015, deuxième partie. Thèse partiellement publiée sous le même titre en 2017 aux Presses Sorbonne nouvelle.

– « Du théâtre aveugle au texte-partition : les œuvres radiophoniques de Michel Butor », dans Pierre-Marie Héron, Françoise Joly, Annie Pibarot (dir.), Aventures radiophoniques du Nouveau Roman, Rennes, PUR, coll. « Interférences », 2017, p. 147-156.

– « Entre écriture-fugue, voix-musique et texte-contrepoint : l’œuvre radiophonique de Michel Butor, Réseau aérien », Fabula / Les colloques, Figure(s) du musicien. Corps, gestes, instruments en texte, URL : http://www.fabula.org/colloques/document4061.php.

Döhl Reinhard, « Zu Michel Butors 6 810 000 Liter Wasser pro Sekunde » (1980), en ligne [http ://doehl.netzliteratur.net/mirror_uni/butor.htm]

Genette Gérard, Palimpsestes, la littérature au second degré, Paris, Seuil, 1982, p. 62-64 [6 810 000 litres d’eau par seconde].

Gignoux Anne-Claire, La Récriture, formes, enjeux, valeurs, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2003, p. 37-51 : « 6 810 000 litres d’eau par seconde : la citation indexée ».

Grodek Elisabeth, « Bifurcation du verbal : au carrefour du visuel et du sonore dans 6 810 000 litres d’eau par seconde », in Mireille Calle-Gruber (dir.), Butor et l’Amérique, Paris, L’Harmattan, 1998, p. 127-140.

Héron Pierre-Marie, « Radio modes d'emploi », dans Pierre-Marie Héron, Françoise Joly, Annie Pibarot (dir.), Aventures radiophoniques du Nouveau Roman, Rennes, PUR, coll. « Interférences », 2017, p. 9-29.

– « La Matinée littéraire de Roger Vrigny : un esprit NRF à France Culture », Komodo 21 [revue en ligne : http://komodo21.fr/], n°8, 2018, « L’entretien d’écrivain à la radio (France, 1960-1985) » [émissions avec Butor des 1er juillet 1971 et 5 juillet 1973].

« Billetdoux, Ollier, Sarduy, Thibaudeau, Beckett, Butor, Sarraute… », Komodo 21 [revue en ligne], n°10, 2019 : « Atelier de création radiophonique (1969-2001) : la part des écrivains ».

Jäckel Julia, « L’adaptation allemande de Réseau aérien de Michel Butor », in Pierre-Marie Héron (dir.), Les écrivains et la radio, Montpellier/Paris, Publications de Montpellier 3/Ina, 2003.

Lambert José, « Trapped : Analysis of Réseau aérien », The Review of Contemporary Fiction, automne 1985, vol. 5, n° 3, automne 1985, p. 170-175.

Leyicka Bissanga Gisèle, Michel Butor : du roman à l’effet romanesque, Bordeaux 3, thèse de doctorat sous la direction d’Éric Benoît, 2014, deuxième et troisième parties.

Poirier Jacques, « Réseau aérien, réseau hertzien : sur Michel Butor », in Isabelle Chol et Christina Moncelet (dir.), Écritures radiophoniques, Clermont-Ferrand, université de Clermont-Ferrand, 1997, p. 37-146.

Rigal Florence, Butor, la pensée-musique, Paris, L’Harmattan, 2004.

Roudaut Jean, « Parenthèse sur la place occupée par l’étude intitulée 6 810 000 litres d’eau par seconde parmi les autres ouvrages de Michel Butor », NRF, n° 165, 1er septembre 1966, p. 498-509.

Scherer Ludger, « Mediale Polyphonie. Überlegungen zu den Hörspielen Michel Butors », in Jochen Mecke (dir.), Medientechniken der Literatur, Tübingen, Narr, 2003, p. 176-190. [Republication : Jochen Mecke (dir.), Medien der Literatur. Vom Almanach zur Hyperfiction. Stationen einer Mediengeschichte der Literatur vom 18. Jahrhundert bis zur Gegenwart, Bielefeld, transcript Verlag, 2011, p. 219-236.]

Spencer Michael, « Architecture and Poetry in Réseau aérien », Modern Language Review, vol. 63, n° 1, 1968, p. 57-65.

 

 

 

[1] Interview de Jean Bouvier pour Inter-Actualités, France Inter, 22 septembre 1965.

[2] Butor Michel, Curriculum vitae. Entretiens avec André Clavel, Paris, Plon, 1996, p. 140.

[3] V. Roudaut, Jean, Michel Butor ou le livre futur, Paris, Gallimard, 1964.