Essai
Nouvelle parution
J.J. Goux, L'Art et l'argent. La rupture moderniste. 1860-1920

J.J. Goux, L'Art et l'argent. La rupture moderniste. 1860-1920

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Editions blusson)

Jean-Joseph Goux, L'Art et l'argent. La rupture moderniste. 1860-1920

Paris : Editions Blusson, 2011. 

120 p.
EAN 9782907784214
Prix 16EUR

Présentation de l'éditeur :

Entre 1860 (date de la rupture moderniste en peinture : Manet, les Impressionnistes, Cézanne, etc.) et 1920 (dans le sillage des prises de position de Tzara — Manifestes Dada — ou les engagements de Cocteau en direction des valeurs de l'avant-garde), tout bascule. Les rapports entre l'art et l'argent deviennent de plus en plus « étroits » et problématiques.
Naguère sous-estimées, les cotes des peintres vont atteindre des sommets exorbitants. Le modèle boursier de la valeur des oeuvres se substitue au vieux modèle marchand où la hiérarchie des peintres était fixée par la fidélité aux normes académiques.
L'Oeuvre (1886) d'Émile Zola est le fidèle écho de cette mutation. Cette rupture est contemporaine de l'émergence d'une nouvelle économie et d'une culture où le capitalisme, la banque, la finance et la consommation jouent un rôle décisif.
Jean-Joseph Goux retrace la naissance et le développement de ce nouvel univers — esthétique, économique et philosophique — où nous sommes toujours engagés.

Auteur : JEAN-JOSEPH GOUX. Philosophe. Professeur à l'Université de Rice (Houston, USA). Entre philosophie, économie, psychanalyse et esthétique, son travail trace le champ d'une « économie symbolique ». Principaux ouvrages : Les Monnayeurs du langage (Galilée, 1984), Frivolité de la valeur, essai sur l'imaginaire du capitalisme (Blusson, 2000), Accrochages, conflits du visuel (Ed. Des Femmes, 2007), Renversements (Ed. Des Femmes, 2009).

Sommaire :

- L'art et l'argent

- Révolution picturale et spéculations (1860-1890)

- Valeurs sûres/valeurs risquées. Avant-garde et spéculation au début du XXe siècle

 - "Les chaussettes de Mondrian".

Entretien de jean-Joseph Goux avec Florence de Mèredieu