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Jeu et non-jeu dans le théâtre contemporain de langue allemande

Jeu et non-jeu dans le théâtre contemporain de langue allemande

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Charlotte Bomy)

Jeu et non-jeu dans le théâtre contemporain de langue allemande

Université de Toulouse 2-Le Mirail
Salle D29 – Maison de la Recherche – Vendredi 7 mai 2010


Journée d'étude organisée par le CREG (Centre de Recherches et d'Études Germaniques), avec le soutien de la Section d'Allemand, de l'UFR de langues et de l'AFAEA

Coordination scientifique : Hilda Inderwildi, Catherine Mazellier

Pour Hans-Thies Lehmann, l'acteur postdramatique «n'est plus le représentant d'un rôle (actor) mais le performer qui offre sa présence sur scène à la contemplation.», il se situe entre le personnage et la performance. À la suite de Chekhov, Oïda, Brook et Barba, de nombreux metteurs en scène et comédiens insistent sur la nécessaire précision de l'action physique, afin de créer l'effet de présence. Le jeu semble n'être que plus que «reçu», l'enjeu est avant tout de montrer la mise en place d'une rencontre concrète entre le comédien, le rôle et le spectateur. Ce dernier regarde des corps au travail, assiste à des recherches exploratoires de mouvements. «Exercice et spectacle ne sont plus séparés par une frontière distincte… [le comédien] éprouve son corps, ses membres, ses muscles, devant nous». La dramaturgie advient au fil des exercices du comédien et du travail du corps, dans sa présence.
Faut-il, comme Jens Roselt, associer cette exaltation de la présence à l'importance toujours croissante du multimédia sur scène ? Quels rapports entretiennent les aspects de l'intermédialité, de la présence et de la responsabilité ?
Les communications s'intéresseront principalement au «non-jeu», à l'évacuation de la notion de représentation et de spectaculaire, au travail du corps comme indice de l'immédiateté et de la négation fictionnelle, aux aspects de la présence et de l'intermédialité, ainsi qu'au «nouveau» spectateur devenu témoin d'une fabrication ou d'un travail en cours.

Programme :

Matin

9h00 : Accueil des participants et ouverture de la journée (Françoise Knopper)

Présidence : Frédéric Sounac (à confirmer)

9h15-9h45 : Charlotte Bomy (Université de Strasbourg) 
« Non-jeu et surjeu : enjeux de positions »

9h45-10h15 : Herveline Guervilly (Université de Toulouse 2)
« Troubles de la présence et du jeu dans le face-à-face. La frontalité sur la scène européenne »

Discussion et Pause

Présidence : André Combes

10h45-11h15 : Stefanie Waterstradt (Université de Toulouse 2)
« Jeu et non- jeu dans le théâtre juif à Prague (1911/1912) »

11h30-12h30 : Lecture scénique de Dénommé Gospodin par le comédien Olivier Jeannelle (Cie Anapiesma), suivie d'une rencontre avec l'auteur Philippe Löhle

Buffet

Après-midi

Présidence : Catherine Mazellier

14h15-14h45 : Andreas Häcker (Université de Strasbourg)
« LA TOUCHE REPLAY - Reprise, jeu et non-jeu dans les spectacles de Patrick Wengenroth »

14h45-15h15 : Hilda Inderwildi (Université de Toulouse 2)
« Consistance et inconsistance des corps. Danse et non-jeu dans Trust de Falk Richter et Anouk van Dijk »

Discussion et Pause

16h-16h45 : Synthèse et clôture

20h : Représentation de Genannt Gospodin par la Cie de La Vieille Dame à la Fabrique culturelle de l'université.