Jean Paulhan et les poètes
Nice 13-14 mars 2003, Colloque organisé par le centre ORLAC (Université de Provence) et le CRLP (Université de Nice)
Programme provisoire
Jeudi 13 mars 2003
9h.
Ouverture par Mme le Doyen de la Faculté des Lettres et le Professeur Jean-Marie Seillan, directeur du CRLP.
Claude-Pierre Pérez (U. de Provence) et Béatrice Bonhomme (U. de Nice) : Présentation du colloque.
9h30 :
Amitiés, admirations
Ann Kimball (Randolph-Macon Womans College, Virginie, USA): Jean Paulhan et Max Jacob
Joëlle Gardes (U. de Provence) : Jean Paulhan et Saint John Perse
Florence Davaille (U. Rouen): « L'écriture "montante" : Supervielle et Paulhan »
14h :
Le Surréalisme et ses entours :
Colette Guedj (U. Nice) : Jean Paulhan et Eluard
Olivier Penot Lacassagne (Reims) : Jean Paulhan et Artaud
Adriano Marchetti (U. de Bologne) : Jean Paulhan et Joe Bousquet
16h 30
Hors de France
Bernard Baillaud (SLJP) : Jean Paulhan et les poètes de Belgique
Alain Paire (Aix-en-Provence) : Jean Paulhan et Ungaretti.
Vendredi 14 mars
9h
Le lecteur, léditeur, 1 :
Françoise Simonet (U. Paris 13) : « Jean Paulhan : le jardinier créateur de K. Pozzi. »
Béatrice Bonhomme (U. Nice) : Paulhan et Pierre-Jean Jouve
Le lecteur, léditeur, 2:
Brigitte Ouvry-Vial (U. Paris 7) : Jean Paulhan et Michaux
Michel Collot (U. Paris 3) : Jean Paulhan et Ponge
14h30
Poétique de Paulhan ?
Claude Pérez (U. de Provence): « Une théorie ne doit que déblayer, non construire ».
Gérard Macé (écrivain, Paris) : « Poésie et dispute »
Entre la grande guerre et les années soixante du dernier siècle, Jean Paulhan a été peu ou prou en rapport avec tout ce que la France (et quelques pays voisins: en particulier la Belgique) comptait de poètes.
Son rôle d'ami, de lecteur, d'éditeur, de conseiller, d'objecteur, parfois d'adversaire, a été capital pour des auteurs aussi différents, et aussi importants, que Henri Michaux et Francis Ponge, Paul Eluard et Saint-John Perse, Jules Supervielle et Antonin Artaud, Aragon et Ungaretti pour ne rien dire de Malcolm de Chazal, Franz Hellens, Philippe Jaccottet, Vincent Muselli, Pierre Oster, René de Solier, Patrice de la Tour du Pin, j'en passe. On sait du reste que sans lui des recueils comme Le Parti pris des Choses, ou encore Race des hommes, auraient été autres qu'ils ne sont.
Sans négliger la réflexion de Paulhan touchant la poésie en tant que genre, ce colloque se propose principalement de prendre une vue aussi exacte et variée que possible des relations de travail que, avant même de devenir directeur de la NRF, il a entretenues avec les poètes ses contemporains. On pourrait donc y présenter notamment -mais non exclusivement- des communications visant à faire le point sur des "relations bilatérales" choisies en raison de leur importance, de leur intérêt, de leur singularité, de la méconnaissance dont elles seraient l'objet... L'espoir que l'on nourrit est évidemment de prendre ainsi une vue plus exacte du rôle de Jean Paulhan dans ce domaine; mais c'est aussi de faire apparaître entre des ouvres singulières, et trop souvent enfermées dans leur singularité par l'histoire littéraire et par la critique, des relations nouvelles, peu soupçonnées ou insuffisamment éclaircies.
Colloque organisé par Béatrice Bonhomme (CRLP, Université de Nice) et Claude-Pierre Pérez (ORLAC, Université d'Aix-Marseille I).