Essai
Nouvelle parution
J.-J. Gorog, Dire que non

J.-J. Gorog, Dire que non

Publié le par Université de Lausanne (Source : Éditions Hermann)

Jean-Jacques Gorog, Dire que non. Quelques remarques sur le transfert, Hermann, coll. "Hermann psychanalyse". Parution : le 12 février 2016.

EAN13 : 9782705690854

190 p.

30 €
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Présentation :

La croyance est toujours diverse et multiple, comme le souligne la riche polysémie du verbe croire. 

La langue offre ainsi bien des nuances sur le mode de croire, nuance que la psychanalyse tente de mettre en valeur. Dans sa pratique, le psychanalyste s’appuie pour cela sur ce que Lacan appelle le semblant et dont il fait un concept clé. Si l’analyste est un semblant, « semblant d’objet », cela ne signifie nullement que sa fonction s'en trouve réduite. Au contraire, la relation du psychanalyste à l'analysant, par le transfert, révèle son ampleur et son importance. Mais que serait ce semblant sans la possibilité offerte à l’analyste d’une réponse qui ne soit pas le silence absent ?

La négation est un autre outil que fournit la langue à l'analyste, et Lacan prend comme modèle d’un Œdipe moderne une autre trilogie, celle de Claudel, avec le « non »  radical de Sygne de Coûfontaine, répondant d’une éthique contemporaine, d’un « ne pas céder sur son désir ». « Dire que non », qui vaut autant pour le psychanalyste que pour beaucoup d'autres praticiens, revêt alors une dimension essentielle.

L'auteur :

Jean-Jacques Gorog est psychanalyste, psychiatre, analyste membre de l’École de psychanalyse des forums du champ lacanien, président du Collège clinique du Sud-Est. 

Sommaire

I. Comment croire relie les hommes ? p.7

II. . Moi je le sais, mais Elle ? p.25

III. Le semblant commande p.47

IV. Le semblant souple comme un roseau p.67

V. Le discordantiel et le forclusif p.77

VI. Pourquoi cet accent mis sur Claudel ? p.95

VII. Le non de Sygne p.111

VIII. Refus et dénégation p.127

IX. Quelques remarques sur la leçon du 6 janvier 1972 à la chapelle de l’hôpital Sainte-Anne p.143

X. Le mur entre homme et femme p.165