Jacques Vaché, Lettres de guerre (1914-1918)
éd. Patrice Allain et Thomas Guillemin
Gallimard, NRF
ISBN : 9782070417865
480 p.
24,00 €
PRÉSENTATION
Mort d’une surdose d’opium en 1919 à l’âge de vingt-trois ans, alors qu’il est encore sous l’uniforme, Jacques Vaché est reconnu comme celui par qui le surréalisme est arrivé. Du premier Manifeste à ses derniers Entretiens, André Breton aura toujours célébré celui qu’il appelait «l’homme que j’ai le plus aimé au monde». Et quinze Lettres de guerre, envoyées depuis le front à son ami poète ainsi qu’à Théodore Fraenkel et Louis Aragon, auront suffi pour que Vaché devienne l’arme secrète de plusieurs générations. Breton révélait en 1919 son «Umour» sans H, surgi au milieu des combats, l’expression poétique la plus pure de l’humour noir et de la «désertion intérieure».
Présenter pour la première fois l’intégralité des lettres écrites par Jacques Vaché à sa famille et à ses amis pendant la guerre (158 dont 23 totalement inédites) permet de marquer le point de départ d’une aventure moderne et de mettre en lumière le soldat en action, la vocation prometteuse du dessinateur et la singularité du «dandy des tranchées».
*
On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"L’autre Jacques de Nantes", par Paul Louis Rossi.
Les éditions Gallimard viennent de publier une nouvelle version des Lettres de guerre de Jacques Vaché. Édition enrichie, si l’on peut dire, de feuilles inédites, écrites entre 1914 et 1918. Et d’une partie très ignorée de sa correspondance.