Collectif
Nouvelle parution
J. Schneider (dir.), La Lettre gréco-latine, un genre littéraire

J. Schneider (dir.), La Lettre gréco-latine, un genre littéraire

Publié le par Matthieu Vernet

Référence bibliographique : J. Schneider (dir.), La Lettre gréco-latine, un genre littéraire, Maison des sciences l'homme, collection "CMO - Série littéraire et philosophique", 2017. EAN13 : 9782356680457.

 

La Lettre gréco-latine, un genre littéraire

 

Sous la direction de Jean Schneider

Lyon : Maison des sciences l'homme, coll. "CMO - Série littéraire et philosophique", 2014.

EAN 9782356680457.

336 p.

Prix 35EUR

Présentation de l'éditeur :

Le présent volume, qui réunit les contributions de plusieurs collègues du laboratoire HiSoMA et de diverses universités, cherche à appréhender la lettre gréco-latine non comme un document historique mais comme un texte littéraire. Pour illustrer le genre épistolaire, on y évoque négativement des lettres non littéraires, mais surtout positivement des lettres qui appartiennent de plein droit à la littérature, en s’attachant moins à ce dont elles parlent qu’à ce qu’elles nous disent de leur statut, de leur fonction et du travail de leur rédacteur. Les plus caractéristiques d’entre elles sont celles où l’épistolier se borne à dire qu’il écrit, pourquoi et pour quoi il écrit, comment il écrit, toute autre information pouvant être déléguée au porteur chargé de faire parvenir la lettre au destinataire. À la suite de diverses études de collections grecques ou latines, la dernière contribution évoque une collection qui relève d’une autre aire culturelle mais qui montre, elle aussi, la volonté de faire de la lettre un cadeau précieux, avec, outre la rédaction soignée et codifiée, une présentation matérielle luxueuse dont trois illustrations donnent une idée. S’il n’est pas probable que les lettres des épistoliers latins et grecs aient eu un aspect comparable, on y décèle le même souci d’offrir de beaux textes, parés de toutes les grâces dont est capable la prose d’art forgée par la tradition rhétorique.

Jean Schneider, ancien élève de l’École normale supérieure et ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, est professeur de langue et de littérature grecques à l’université Lyon 2, membre du laboratoire HiSoMA. Ses recherches portent sur la littérature grammaticale grecque antique et byzantine, sur les scholies pindariques, et sur la rhétorique épistolaire grecque principalement byzantine.

Sommaire

 

Jean Schneider, Avant-propos

Jean-Claude Decourt, Lettres privées grecques sur plomb et céramique

Frédérique Biville, Lettres de soldats romains

Isabelle Boehm, Lettres de médecins

Bernadette Cabouret, L’art épistolaire de Libanios au service de ses élèves

Rémy Poignault, La lettre dans la lettre. Affleurement de remarques sur l’épistolaire dans la correspondance de Fronton

Guillaume Bady, « Des lettres comme des flocons de neige » ? Le fait épistolaire dans la Correspondance d’exil de Jean Chrysostome

Aline Canellis, Les premières lettres familières de saint Jérôme

Patrick Laurence, La correspondance de Jérôme et le monachisme : l’épître 22

Marie-Ange Calvet-Sebasti, L’usage des citations dans la correspondance des auteurs grecs chrétiens

Jean Schneider, Quand la lettre parle de la lettre : l’exemple de la correspondance de Maxime Planude

Florence Garambois-Vasquez, L’épistolarité selon Claudien : un nouvel art poétique ?

Christine Sempéré, Le détournement de l’épistolaire dans le Roman d’Alexandre : de la rhapsodie initiale à la voix spéculaire. L’exemple des lettres à Olympias dans la recension epsilon

Christine Chojnacki, Un genre épistolaire méconnu de l’Inde prémoderne. La lettre d’invitation officielle aux maîtres jaina

Conclusion