Jacqueline de Romilly, La Crainte et l'angoisse dans le théâtre d'Eschyle (1958)
Paris, Les Belles Lettres, collection "Études anciennes, série grecque", 2011, 128 p.
ISBN : 978-2-251-32677-1
25 euros
Présentation de l'éditeur
« D'où vient que je frissonne? » s'écrie Oreste gagné par la folie. Si ces mots sont ceux que Racine a placés dans la bouche du héros grec, ils conviendraient parfaitement à la tragédie éponyme d'Eschyle, et plus généralement à tout son théâtre. Sous toutes ses formes, métaphorique, sentimentale, religieuse, physique voire médicale, la peur habite les personnages d'Eschyle et gagne le spectateur. Dans cette étude qui fit date, Jacqueline de Romilly analyse les différents visages que prend la crainte dans la poésie eschyléenne ainsi que sa signification.
Parution le 16 juin 2011
Sommaire
Avant-propos.
De l'inquiétude à l'épouvante Introduction. Le règne de la crainte et de l'angoisse
I. La Description de la crainte
Symptômes Homère-le battement de coeur-le frisson et les phénomènes apparentés-le bouleversement en général- les caractères de la crainte Métaphores La crainte matérialisée-la crainte vivante-le coeur vivant-l'accumulation des traits Conclusion
II. La Signification de la crainte
Le problème de la justification La crainte prophétique Les textes-la justifications morale-la spontanéité affective-l'inspiration divine La crainte, effet de la colère divine Cassandre-Clytemnestre-Io-Oreste non meurtrier-Oreste meurtrier-voix intérieures et extérieures Conclusion
Conclusion générale : l'utilité de la crainte
1) Zeus Sauveur
2) La crainte dans la cité
Index des passages cités
Note sur les abréviations