Collectif
Nouvelle parution
J. Berchtold, M.-M. Fragonard (dir.), La Mémoire des guerres de religion, t. II

J. Berchtold, M.-M. Fragonard (dir.), La Mémoire des guerres de religion, t. II

Publié le par Matthieu Vernet

Compte rendu publié dans Acta Fabula "De l'usage de la mémoire en temps de troubles : les guerres de religion vues par les XVIIe et XVIIIe siècles, entre tensions politiques, clivages dogmatiques et histoire nationale" par Antoinette Gimaret

La Mémoire des guerres de religion, t. II

Études réunise par Jacques Berchtold et Marie-Madeleine Fragonard

Genève : Droz, coll. "Bibliothèque des lumières", 2009, 392 p.

  • 15,2/22,2 cm, 5 ill.
  • EAN 9782600013079
  • prix hors taxe EUR 79.70

Présentation de l'éditeur :


Prolongeant le premier tome La concurrence des genres historiques, XVIe-XVIIIe siècles (Droz 2007), cet ouvrage mesure la fortune des récits anciens au temps des bouleversements politiques et intellectuels des XVIIIe et XIXe siècles. Tandis que l’on préfère La Henriade de Voltaire et bientôt les tragédies de Mercier et de Chénier aux versions historiques, l’Histoire s’accélère : Philosophie, Encyclopédie, Révolution, Empire, Restauration. On fait servir les exemples des Guerres de religion à des causes variées : querelle sur le jansénisme, luttes contre les horreurs de l’absolutisme et du fanatisme religieux, menaces de violence populaire déréglée, modèles admirables de résistance morale. Les vicissitudes politiques et religieuses situent les argumentaires et les appels à l’imaginaire à un tournant historique.
La réédition systématique des documents originaux, l’avènement de modèles éducatifs et littéraires, la réévaluation de l’historiographie nationale, l’institution universitaire de chaires d’éloquence ou de poésie française représentent de grandes innovations. Les nouveaux discours porteurs de représentations historiques ne tirent toutefois qu’une information sélective de la cacophonie des générations précédentes. Les différentes études rassemblées ici s’attachent aux nouveaux dessins de la carte des genres (jusqu’au roman balzacien) et aux messages paradoxaux que délivrent les violences d’un passé sublimé.