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Appels à contributions
Immigration, littérature, BD et arts visuels (APFUCC, Toronto)

Immigration, littérature, BD et arts visuels (APFUCC, Toronto)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Adeline Caute)

Congrès APFUCC

27-30 mai 2017, Toronto

Selon Hou Hanru et Évelyne Jouanno, commissaires en 2011-2012 de l’exposition « J’ai deux amours » à la Cité nationale de l’histoire l’Immigration à Paris, « L’immigration qu’elle soit temporaire ou pérenne n’[est] plus un passage mais une transformation ». Parallèlement aux larges mouvements de population à l’échelle internationale, depuis les années 1950, immigration et migrance ont progressivement émergé comme thèmes importants de la littérature et des arts visuels (Nepveu, 1999 ; Chartier, 2002 ; Cazenave, 2003 ; Durpraire, 2012).

Le but de cet atelier sera d’analyser l’immigration, et tout ce qu’englobe ce terme, dans la littérature, la bande dessinée et les arts visuels contemporains. Il s’agira, en effet, de mettre en relief les différentes manières dont l’immigré-e (ou le/la réfugié-e) est représenté-e à travers la forme et le contenu, image dessinée ainsi que figurée, et ce à quoi il/elle fait face avant que « l’intégration » ne soit possible.

Dans le contexte du questionnement actuel de l’identité et de ses catégories, nous souhaitons tenter de mettre au jour certains aspects du rapport complexe à soi, à l’autre et à la culture dans l’art (im)migrant.

Nous sollicitons des contributions provenant de genres variés (fiction, BD, poésie, chanson, photographie, cinéma, etc.) et de corpus francophones divers (franco-canadiens, québécois, maghrébins, caribéens, africains, beurs, entre autres) et proposons, à titre de pistes possibles, les axes de réflexion suivants :

  • Comment l’immigré-e est-il/elle illustré-e?
  • Quel espace visuel et/ou narratif lui est-il/elle accordé?
  • Comment se construit son identité ; quelles sont les étapes de sa quête identitaire?
  • Y a-t-il un espace onirique spécifique à l’immigration?
  • Comment le neuvième art (ou l’art séquentiel) sert-il d’outil didactique dans la problématique présentée ci-dessus?
  • Quelle représentation du trauma dans l’art migrant?
  • Quels sont les enjeux de la mémoire dans l’art migrant (mémoire collective vs. mémoire individuelle, les trous de mémoire, etc.)

 

Les propositions de 250-300 mots sont à envoyer conjointement aux responsables de l’atelier avant le 15 décembre.


Responsables de l’atelier :

Dr. Adeline Caute (Dawson College et UQAM) : caute.adeline@uqam.ca

Dr. Tamara El-Hoss (Brock University): telhoss@brocku.ca

Marie-Gérald Jean (PhD candidate, University of British Columbia) : joalissa@mail.ubc.ca