Hétérographe, revue des homolittératures ou pas:
n° 4, octobre 2010
Sommaire: http://www.heterographe.com/Sommaire_n°4.pdf
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Soirée de présentation du numéro:
Librairie du Centre Culturel Suisse
32-38, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris
Samedi 16 octobre 2010, 18h
Hétérographe, revue des homolittératures ou pas:
Lancement du numéro 4 et présentation de la revue,
en présence du comité de rédaction.
Olivia Rosenthal
et
Didier Eribon
nous feront l'honneur de leur présence, en lisant des passages de
leur dernier livre (Que font les rennes après Noël, Verticales, 2010,
et Retour à Reims, Fayard, 2009).
Un verre de l'amitié est prévu à l'issue de la présentation sur le
stand “Hétérographe” au Salon de la Revue, à deux pas du CCS.
L'équipe d'Hétérographe vous attend par ailleurs au Salon de la Revue,
à l'Espace d'animation des Blancs-Manteaux
48, rue Vieille-du-Temple, 75004 Paris
du vendredi 15 au dimanche 17 octobre 2010.
info@heterographe.com / www.heterographe.com
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La revue:
La revue Hétérographe a paru pour la première fois au printemps 2009. Semestrielle,
brochée (avec illustrations d'auteur), environ cent pages par numéro, elle est publiée par
les Editions d'en bas (www.enbas.ch), et diffusée en librairie.
Il s'agit d'un lieu de création et de débat ouvert à tous les publics - pas uniquement aux
homosexuel.le.s -, une revue exigeante par sa qualité, innovatrice par les formes de ses
contributions et par les thèmes abordés.
Le sous-titre indique que la revue Hétérographe est un espace mouvant et ouvert, qui
milite pour un décloisonnement des identités, se situant clairement du côté du queer, du
questionnement des orientations sexuelles ou des genres, ce qui est déjà en soi le propre
de la littérature.
A force de répéter que les ghettos sont dangereux et que la littérature se passe de
classification (et l'écrivain d'étiquettes), nous risquons d'oublier que le débat est toujours
possible, voire nécessaire du point de vue historique, sociologique, culturel. Et qu'il
s'oppose au silence ou à la rapide dissolution de toute différence dans un consensus (ou
dans le marché).
Une écriture homosexuelle existe-t-elle au-delà d'un.e auteur.e homosexuel.le/queer,
affiché ou non? «Comment contrecarrer l'universalisme hypocrite sans universaliser un
particularisme» (Bourdieu)? Une littérature homosexuelle/queer a-t-elle besoin d'une
« chambre à elle »? Quel est le rapport entre répression et prise de parole littéraire? Est-ce
qu'une littérature homosexuelle/queer peut contribuer à changer le rapport corps/langage
et corps/société par sa simple existence, au-delà de tout discours militant affiché («Toute
sémiotisation en rupture implique une sexualisation en rupture» (Guattari)? Est-ce qu'elle
peut décloisonner les identités? Peut-elle se passer de catégories et proposer un espace
symbolique mouvant? Comment peut-elle ouvrir un espace (ne pas créer de nouvelles
barrières)?