Référence bibliographique : Henri Raynal, Ils ont décidé que l'univers ne les concernait pas, Klincksieck, collection "Hourvari", 2012. EAN13 : 9782252038345.
Notre monde souffre, notre société souffre : la montée du nihilisme, la haine de la beauté et du lyrisme, le nivellement par le bas de l'éducation et de la langue, le cynisme qui règne dans le management des entreprises, la fragilité des valeurs qui ont permis à la sphère marchande et boursière d’enfler jusqu’à l’hypertrophie actuelle…
Et si cette situation était principalement due à l’oubli du cosmos, de l’univers ?
Henri Raynal fait un constat et une proposition singulière :
– le constat que, malgré les progrès immenses réalisés au cours des XXe et XXIe siècles dans la connaissance de l’univers, la pensée, la philosophie se sont largement, majoritairement, détournées du cosmos.
– il propose de replacer l’homme dans une situation non égotiste : je ne suis pas l’alpha et l’oméga de la création ; je peux me replacer, me situer, être l’un des termes d’un rapport dont le second est une Altérité cardinale, ou le Divin, ou la Totalité cosmique – appelez cela comme vous voulez.
L’observation de la beauté et l’émerveillement qui en découle, la compréhension de tout ce qui nous entoure, de ce qui est, peuvent permettre un ré-enchantement du monde.
Cette proposition singulière, c’est la célébration du cosmos, une façon d’être dans le monde, sur un mode poétique.
Parution le 16 mars 2012