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Appels à contributions
Gisèle Bienne

Gisèle Bienne

Publié le par Florian Pennanech (Source : Catherine Rannoux)

Appel à contribution : « Gisèle Bienne »

Responsable et contact : Catherine Rannoux

La Licorne, « Gisèle Bienne »

Gisèle Bienne est l'auteur d'une oeuvre littéraire singulière etattachante autour de laquelle une journée d'étude a réuni des spécialistes àl'Université de Reims en juin 2009. En prolongement de cette journée, La Licorne consacre un numéro à cetteoeuvre qui traverse les genres (récits, romans, poésie) mais aussi lescatégories éditoriales (littérature « générale », littérature« jeunesse »).

L'écriture de G. Bienne sera abordée sous l'angle de l'altérité, que cesoit dans les textes de littérature générale ou dans les rapports avec lalittérature jeunesse. Pourront ainsi être abordées des questions telles que lamémoire de la guerre 14-18, l'intertextualité, les réécritures. L'altérité peutêtre entendue sous l'angle du dialogisme, de l'intertextualité, mais aussi dela quête identitaire et du rapport à l'autre. On pourra par exemples'interroger sur les formes prises par l'écriture pour rendre compte d'uneexpérience historique tragique : que devient l'écriture de l'Histoire dansle travail de fictionnalisation, et qu'en est-il lorsque la forme romanesqueest destinée à un public adolescent (Paysagesde l'insomnie, Climats, 2004 ; LeCavalier démonté, l'école des loisirs, 2006) ? Histoire et intertextualitése rencontrent plus particulièrement dans LaFerme de Navarin (Gallimard, 2008) qui dialogue étroitement avec l'oeuvre deBlaise Cendrars à laquelle elle rend hommage. L'écriture y est indissociable dela lecture, celle des récits de Cendrars sur l'expérience de la guerre de 14-18(La Main coupée, L'homme foudroyé) qui accompagne la traversée des paysageshistoriques de Champagne revisités à sa lumière : c'est alors la questiondu tressage entre mémoire singulière et familiale, mémoire collective etmémoire littéraire qui est posée. Mais la question de l'altérité traverseégalement les textes de littérature « jeunesse », dessinant desfigures de marginalité, qu'il s'agisse des soldats de la Grande Guerre ou desadolescents de l'époque moderne.

Les propositions (2500 signes environ) sont à envoyer avant le 30 août2009 à Catherine Rannoux (rannouxwespel.c@orange.fr)

Remise des articles : 30 décembre 2009