Deuxième conférence internationale Georg Brandes
Grands courants d'échanges intellectuels : Georg Brandes et la France, l'Allemagne et l'Angleterre
Nancy, 13-15/11/ 2008
organisée par l'Université Nancy 2, en collaboration avec l'Université de Pise
Les propositions de contributions sont à adresser à :
Annie Bourguignon (Annie.Bourguignon@univ-nancy2.fr)
Jørgen Stender Clausen (stenderclausen@ling.unipi.it)
Konrad Harrer (Konrad.Harrer@univ-nancy2.fr)
avant le 01/05/2008
Langues de la conférence : allemand, anglais, français, langues scandinaves
Dans la vie et l'oeuvre du grand intellectuel européen que fut Georg Brandes, la France, l'Allemagne et l'Angleterre occupent une place de premier plan.
C'est à la pensée française qu'il consacre une large part de ses premiers textes. Le 29 mars 1915, il écrit à Georges Clémenceau : « Mon éducation est française. Bien que j'aie cherché et puisé des connaissances en beaucoup d'endroits, partout où cela m'a été possible, la forme qu'ont revêtue ces connaissances, mon éducation, à proprement parler, je la dois à la France et je n'ai vécu plus volontiers dans aucun autre pays. » Mais il est devenu banal de constater que la France l'a mal payé de retour et ne s'est pas beaucoup intéressée à lui. Jusqu'à ce jour, assez peu de travaux ont été consacrés à Georg Brandes en France.
L'Allemagne en revanche, pays face auquel les sentiments de Brandes étaient partagés, a compris tôt le caractère novateur et l'importance de sa pensée, soulignés, entre autres, par Thomas Mann et, bien sûr, Nietzsche. Les écrits de Brandes et ses relations avec le monde allemand ont fait l'objet d'une série de travaux de recherche en Allemagne.
Quant à l'Angleterre, il suffit de rappeler tout ce que la pensée esthétique et politique de Brandes doit à la lecture de Shakespeare, Byron ou Stuart Mill.
Après la première conférence internationale Georg Brandes qui s'est tenue à Florence en novembre 2002, la deuxième conférence sur les « Grands courants d'échanges intellectuels : Georg Brandes et la France, l'Allemagne et l'Angleterre » se fixe un double objectif : d'une part, approfondir la connaissance aussi bien des rapports qu'entretenait Brandes avec l'Allemagne que de la réception de son oeuvre dans ce pays ; d'autre part, aborder le vaste domaine des relations de Brandes avec la France et l'Angleterre, en étudiant par exemple sa réception de la littérature et de la pensée françaises et anglaises, ou ses positions politiques, ou les liens qu'il a eus avec un certain nombre d'intellectuels de ces deux pays, ou encore l'image qu'a pu avoir de lui le public cultivé français et anglais.