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Ganymède et l'échanson dans la littérature et dans les arts

Ganymède et l'échanson dans la littérature et dans les arts

Publié le par Marielle Macé (Source : Véronique GÉLY)

Centre de Recherches en Littératures et Poétiques Comparées (Paris X-Nanterre)

GANYMÈDE ET L'ECHANSON
dans la littérature et dans les arts


Colloque international, les 18, 19 et 20 mai 2006
Université Paris X, salle des Conférences (bâtiment B)

Avant de devenir pour la critique contemporaine un emblème de l'homosexualité (James M. Saslow, Ganymede in the Renaissance : Homosexuality in Art and Society, Yale, 1986 ; Dominique Fernandez, Le Rapt de Ganymède, Paris, 1989 ; Leonard Barkan, Transuming passion : Ganymede and the erotics of humanism, Stanford, 1991), Ganymède a inspiré autant les arts figurés, depuis les vases antiques et le groupe de bronze de Léocharès (Sebastiano del Piombo, Le Corrège, Michel Ange, Benvenuto Cellini, Rubens, Rembrandt, etc.) que, depuis les épisodes homérique (Iliade, XX), ovidien (Métamorphoses, X) et bien d'autres sources antiques, une riche littérature : on le retrouve en particulier au XIIe siècle dans un Débat entre Ganymède et Hélène, puis à partir de la Renaissance dans les poèmes de Du Bellay, de Richard Barnfield, le théâtre de Marlowe et de Shakespeare, à l'âge romantique dans le Ganymed de Goethe devenu un lied de Schubert, le Ganymed de Hölderlin etc., et jusqu'à un film d'animation, The Rape of Ganymed de Dustin Woehrmann et Tom Whitman, au début de notre siècle.

Ganymède illustre la beauté du corps masculin et son érotisme, mais aussi une idée de la jeunesse éternelle ; son rapt peut être une image du sublime, et, par sa fonction d'échanson divin, il incarne une certaine conception de l'inspiration poétique dont on trouve un pendant dans la poésie orientale (Goethe s'en inspire dans son West-östlicher Divan). Ce colloque propose d'explorer ces différents aspects, dans une perspective comparatiste et pluridisciplinaire.

Prière d'adresser vos propositions de communication (avec un résumé de 10 à 20 lignes) avant le 30 août 2005, à
Véronique GÉLY
Professeur de Littérature Comparée à l'Université de Paris X
10 rue des Feuillantines
75005 PARIS
veronique.gely@wanadoo.fr