Édition
Nouvelle parution
G. Vico, La Méthode des études de notre temps

G. Vico, La Méthode des études de notre temps

Publié le par Florian Pennanech (Source : Marie-Pierre Ciric)

 

Giambattista Vico, La Méthode des études de notre temps

Texte établi par Andrea Battistini et traduit par Alain Pons

Paris : Les Belles Lettres, coll. "Bibliothèque italienne", 2010, 300 p.

  • ISBN : 978-2-251-73032-5
  • Prix : 37 €

Présentation de l'éditeur :


Écrite en latin et publiée en 1709, La Méthode des études de notre temps n'avait jamais été présentée ni traduite en français. Dans ce discours, prononcé devant les étudiants de l'université de Naples où il enseignait la rhétorique. Vico oppose l'enseignement « humaniste », tel qu'il avait formé les hommes de l'Antiquité, puis ceux de la Renaissance, à l'enseignement moderne, qui s'impose à l'Europe entière depuis l'avènement des sciences de la nature et le triomphe du cartésianisme. En effet, Descartes (1596-1650) et ses disciples disqualifient toute méthode de connaissance qui ne repose pas sur la raison déductive, refusant tout rôle à l'imagination et à sa puissance inventive et créatrice, méprisant les disciplines « rhétoriques », l'étude du langage, de l'histoire, et ne préparant pas les jeunes à entrer dans la vie sociale et politique.
Ce livre n'a pas seulement un intérêt historique. Depuis quelques années, à travers des traductions italiennes, anglaises, allemandes, son « actualité » a été soulignée par tous ceux qui s'inquiètent des directions prises par la culture moderne, et qui craignent que nos sociétés ne sombrent dans ce que Vico appelle, dans la Science nouvelle, la « barbarie de la réflexion ».
Cette traduction, annotée et précédée d'une introduction, est l'oeuvre d'Alain Pons, philosophe et italianiste. Président du « Centre Giambattista Vico », il a traduit récemment La Science nouvelle (Fayard, 2001). Le texte latin a été publié par Andrea Battistini dans son édition des Opere de Giambattista Vico, 2 vol., Milan, Arnaldo Mondadori, coll. I Meridiani, 1990. Andrea Battistini a bien voulu, pour cette publication aux Belles Lettres, rédiger une « note philologique » dans laquelle il évoque les différents problèmes posés par l'établissement du texte latin du De nostri temporis studiorum ratione.