La Crèche
Giorgio Manganelli
Suivi de Un délire sensé de Jean-Baptiste Para.
Traduction: Jean-Baptiste Para
éditions Trente-trois morceaux
180 pages
Conception graphique: Sandra Pasini & Anna Massoni
Paru en octobre 2019
ISBN: 9791093457086
Publié avec le concours de la région Auvergne-Rhône-Alpes, du Centre national du livre
et de la Fondation Jan Michalski pour la littérature et l'écriture.
"Je serai un compagnon de la Mère, du Père, du Berger n° 1, du Berger n° 2, de la Pastourelle, de la Petite Vieille, du Ruisseau, du Boeuf, de l’Âne et de tous ceux qui voudront accourir à la célébration du début de la Signification."
Giorgio Manganelli, La Crèche
La Crèche est un texte inédit retrouvé dans les archives de Manganelli au lendemain de sa mort et resté secret du vivant de son auteur. Dans ce texte, Manganelli se donne pour but d’entrer par effraction dans l’antre de la Nativité, c’est-à-dire sur la scène de naissance du monde dans lequel nous vivons. Visitant les signes, les personnages, les décors, les impasses, les couches successives d’interprétations et de temps de la Crèche, il tente d’appréhender ce vertige, qui est toujours aussi un modeste théâtre populaire de carton-pâte et de tissus.
L'oeuvre de Giorgio Manganelli se déploie du début des années 1960 jusqu’à sa mort à Rome en 1990, à travers ses livres, ses critiques, mais aussi ses nombreuses traductions de l’anglais, ses chroniques régulières dans les quotidiens, et ses interventions à la radio et à la télévision.
Jean-Baptiste Para est le premier à avoir traduit Manganelli en France (Centurie, 1985, éditions W., avec une postface inédite d’Italo Calvino), et il a été récompensé du prix Laure Bataillon en 1987 pour sa traduction de Amours.
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"On n’échappe pas à Noël", par Sébastien Omont (en ligne le 9 août 2020)
Écrivain d’une grande fantaisie et d’une profonde exigence, ami d’Italo Calvino, Giorgio Manganelli (1922-1990) voyait dans la littérature « un délire sensé », « un artifice, un artefact de destination incertaine et ironiquement fatale ». Cet aspect à la fois dérisoire et absolument nécessaire se retrouve dans La crèche, texte posthume dont les circonstances de la rédaction nous sont inconnues. Manganelli s’y assigne comme objet littéraire la crèche de Noël, ses santons et ses mystères, son carton-pâte et sa transcendance, qu’il tente d’épuiser très sérieusement et très burlesquement.
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Revue de presse
Article de Guillaume Contré paru dans Le Matricule des anges (11.2019)
Article de Marc Blanchet paru sur Poezibao (02.12.2019)
Article d'Isabelle Rüf paru dans LeTemps (25.12.2019)