Essai
Nouvelle parution
G. Fraisse, La Suite de l'Histoire. Actrices, créatrices

G. Fraisse, La Suite de l'Histoire. Actrices, créatrices

Publié le par Université de Lausanne

La Suite de l'Histoire. Actrices, créatrices

Geneviève FRAISSE

Seuil, 2019

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144 pages

16 euros

EAN : 9782021417180

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Présentation :

« L’émancipation des femmes a suivi deux chemins parallèles et distincts au lendemain de la Révolution française, et au commencement du débat démocratique : celui du “pour toutes” et celui du “pour chacune”. Le premier menait aux droits civils et civiques, citoyenneté, éducation, emploi, responsabilité individuelle, autonomie sociale. Le second ouvrait la voie à la liberté de créer, de penser, d’écrire, de partager avec les hommes les lieux de la jouissance intellectuelle et artistique. C’est sur le deuxième chemin, emprunté par ce livre, que j’ai voulu arpenter la suite de l’Histoire.

La suite de l’Histoire, pour une femme artiste, ce n’est pas seulement la conquête de droits et la transgression des contraintes établies, c’est aussi la construction de pratiques nouvelles et le déplacement des repères obligés. L’égalité, c’est encore la liberté de trouver de nouvelles formes de création. Et c’est pourquoi, sans s’arrêter à l’identité sexuelle ou à la visibilité sociale, ce qui est en jeu, ici, c’est d’abord et avant tout leur production. »

Geneviève Fraisse est philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS. Ancienne députée européenne, elle est l’autrice de livres sur la généalogie de l’égalité des sexes et la problématique sexe/genre, tels Du consentement (Seuil, 2007, édition augmentée 2017), et La Sexuation du monde. Réflexions sur l’émancipation (Presses de Sciences Po, 2016).

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"La fin d’un mythe", par Marie Étienne (en ligne le 14 décembre 2019)

Le livre de Geneviève Fraisse, La suite de l’histoire. Actrices, créatrices, est tout entier placé sous le signe de Louise Bourgeois, parce que, pour celle-ci, « il faut savoir remonter le temps », c’est-à-dire « indiquer des provenances, des lieux antérieurs, anciens, qui font sens », ce qui « permet de se fabriquer une lignée ». Et, ajouterons-nous, de se fabriquer une histoire personnelle autant que collective.