La Littérature en puissance. Autour de Giorgio Agamben.
Sous la direction de Guillaume Asselin et Jean-François Bourgeault
Actes du colloque "La littérature en puissance. Autour de Giorgio Agamben", 73eCongrès de l'Acfas, Chicoutimi, UQAC, 12 mai 2005 (colloque coorganisépar Jean-François Bourgeault, Guillaume Asselin et Pierre Ouellet).
Montréal: VLB éditeur, coll. "Le soi et l'autre", 2006, 209 p.
- Isbn: 2-89005-939-1
- Isbn 13 (ean): 9782890059399
- 25,95 euros
Présentation de l'éditeur:
Les auteurs de cet ouvrage se sont donné pour tâche de relire l'oeuvrede Giorgio Agamben en refusant de la convertir en simple objetd'analyse. Ils essayent plutôt d'entendre " l'héritage de la puissance" à laquelle la littérature comme phénomène semble nous engager, enretraçant un chemin dont les haltes se situent au coeur de la méditationagambenienne sur notre époque : l'avènement possible d'un sujet quidescendrait d'une " puissance pure ", irréductible à l'identification,dépouillé de toute substance, sinon du mouvement par lequel ils'approprie lui-même en tant que puissance sans objet. Chacun desauteurs tente ainsi de potentialiser certaines propositions d'Agamben àpartir de ce qu'on appelle " littérature ". Comment, à l'heure oùcelle-ci semble faire l'épreuve d'une neutralisation de son destinhistorique, penser sa relation au temps messianique ? Au moment oùplusieurs oeuvres se vouent au recueillement de l'innommé, del'insignifiant et des heures mortes comme au seul territoire qui leurserait préservé, comment penser l'articulation philologique entre lereste et la résistance ? Pourrait-on conférer à la littérature unstatut d'exception politique, voire de zone d'anomie constitutive dupolitique ? Avec la participation de Guillaume Asselin, EtienneBeaulieu, Jean-François Bourgeault, Georges- Leroux, Eric Méchoulan,Pierre Ouellet, Sarah Rocheville, Lionel Ruffel, Sylvano Santini etJean-Pierre Vidal.
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